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Culture - Événement

Pleins feux sur l’œuvre d’Henri Matisse dans huit musées de Nice cet été

Jazz, palmiers et piscines, mais aussi « La Tristesse du roi », œuvre d’exception prêtée par le Centre Pompidou, sont au menu de « Nice 2013 – Un été pour Matisse », expositions à découvrir jusqu’au 23 septembre dans huit musées de la cité azuréenne où Henri Matisse a passé près des 40 dernières années de sa vie.

« La Piscine », une œuvre maîtresse de l’exposition.

Plus de 700 œuvres de Matisse, mais aussi de ses maîtres, comme Gustave Moreau, et d’artistes qu’il a inspirés, sont présentées au musée Matisse, au musée des beaux-arts Jules-Chéret ou encore au Musée d’art moderne et d’art contemporain (Mamac), sous la houlette du commissaire général d’exposition Jean-Jacques Aillagon.
«Matisse est un des artistes majeurs de notre temps qui a eu une influence déterminante sur la création moderne et contemporaine. Et il se trouve que cet homme du Nord a été très influencé par la ville de Nice et sa lumière. Car ici, comme dans son œuvre, les couleurs sont franches, les formes catégoriques», a indiqué l’ancien ministre de la Culture lors du vernissage de ce «bouquet» d’expositions.
Le musée Matisse, qui fête cette année ses 50 ans, renferme pour l’occasion deux pièces maîtresses, dont l’une, inédite, est appelée à rester: l’ensemble en céramique La Piscine.
Il s’agit, à l’origine, de papiers gouachés découpés que Matisse (1869-1954) travaille à la fin de sa vie entre les murs du Regina, palace où il réside sur les hauteurs de Nice.
Malade, il se sent à l’étroit dans son appartement surchauffé, il veut voir des baigneuses. Il part sur la côte, mais point de nageurs, chassés par la canicule. Qu’à cela ne tienne, Matisse épingle sur ses murs ocres son rêve de fraîcheur en bleu et blanc.
Désormais, au sous-sol du musée qui porte son nom, grâce à la ténacité de ses héritiers, son rêve en terre de lave «est là, installé pour toujours», s’est réjoui Georges Matisse, l’un de ses arrières-petits-enfants, présent au vernissage.
Autre chef-d’œuvre de Matisse : La Tristesse du roi (1952), œuvre monumentale de près de trois mètres sur quatre et clou de l’exposition «Matisse. La musique à l’œuvre». Le Centre Georges-Pompidou, à Paris, a accepté pour la première fois de prêter à une autre institution ces précieux papiers gouachés, assurés par la ville de Nice pour presque 50 millions d’euros, selon son maire, Christian Estrosi...
Au Théâtre de la photographie et de l’image, un autre thème cher au maître du fauvisme est à découvrir: le nu féminin, au travers de l’exposition «Femmes, muses et modèles». Celui des «Palmiers, palmes et palmettes» au musée Masséna ou encore celui des piscines et des corps plongés dans l’élément liquide au Musée archéologique de Cimiez.
L’exposition au Mamac «Bonjour Monsieur Matisse!» propose, elle, de s’interroger sur la survivance de l’iconographie matissienne des années 1960 jusqu’à aujourd’hui.
Parmi la cinquantaine d’artistes exposés, on retrouve de grands noms de l’art moderne ou contemporain (Andy Warhol, Claude Viallat, Jean-Michel Basquiat, Nikki de Saint-Phalle, entre autres), mais aussi... l’arrière-petite-fille du maître, Sophie Matisse. Deux de ses toiles, reprenant des œuvres de son aïeul à l’identique mais en en faisant disparaître les personnages, sont à découvrir.
«C’est un honneur d’être exposée au Mamac, dit l’artiste américaine, elle aussi présente à l’inauguration. J’ai un pied dans la famille de Matisse et l’autre dans celle des artistes influencés par lui. Pour une fois, avec cette exposition, les deux sont réunis.»
Expositions «Nice 2013. Un été pour Matisse » à Nice, jusqu’au 23 septembre.
Informations sur
www.matisse2013.nice.fr.
Plus de 700 œuvres de Matisse, mais aussi de ses maîtres, comme Gustave Moreau, et d’artistes qu’il a inspirés, sont présentées au musée Matisse, au musée des beaux-arts Jules-Chéret ou encore au Musée d’art moderne et d’art contemporain (Mamac), sous la houlette du commissaire général d’exposition Jean-Jacques Aillagon.«Matisse est un des artistes majeurs de notre temps qui...
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