Accelerate souhaite aider les PME libanaises à se relever après la double-explosion du port.
Accelerate souhaite aider les PME libanaises à se relever après la double-explosion du port. AFP/PATRICK BAZ

Aider les PME libanaises à se relever après la double-explosion du 4 août, c’est l’idée derrière l’initiative Accelerate Beirut, qui souhaite établir un réseau de mentorat et de soutien B2B entre des multinationales et de petites entreprises libanaises. «Environ 10.000 entreprises, majoritairement des PME ont été affectées par le sinistre, d’où l’importance d’un soutien international humanitaire, mais aussi un soutien aux entreprises», commente Alia Atieh, ancienne directrice marketing chez Unilever et fondatrice de Accelerate Beirut.

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L'initiative Accelerate Beirut, qui a été menée en collaboration avec des consultants de Bain & Company, mise sur la générosité des grandes corporations. «Nous voulons mobiliser nos connexions dans le monde des affaires pour sensibiliser les entreprises au sort des PME du Liban», témoigne-t-elle. Accelerate invite ainsi les multinationales à offrir un soutien stratégique, à travers des placements de produit, la promotion de leurs marques auprès d’autres firmes, un partage de connaissance et de savoir-faire, le mentorat des employés et des partenariats stratégiques.

«Plus de 100.000 dollars ont déjà été mobilisés à travers Accelerate Beirut. Sans compter sur  la donation de Facebook  qui a donné 300.000 dollars à l'ONG Life, avec laquelle nous collaborons, pour aider les PME libanaises», explique Alia Atieh. Parmi les premières actions menées, celle du groupe hôtelier français Accor, qui contribue à la réhabilitation de cinq restaurants libanais, organise des séances d’entraînement pour de petites maisons d’hôtes et leur offre un accès au logiciel Treebo de réservations en ligne. La Fondation Sisley-d’ornano, Eres, ou encore l'Oréal Levant participent à d'autres actions.

«Nous discutons actuellement avec de nouveaux groupes du monde de la mode et des cosmétiques pour obtenir davantage de soutien», ajoute-t-elle.