Le secrétaire général de l’ONU a insisté sur la nécessité de régler la question du financement à long terme, c’est-à-dire les 100 milliards devant être assurés dès 2020, dans le fonds pour le climat qui devra aider les pays en développement à réduire leurs émissions et à s’adapter aux changements climatiques.
La secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (UNFCCC), Christiana Figueres, s’est adressée aux ministres en leur disant que la balle est désormais dans leur camp, après des négociations laborieuses menées par leurs délégués la semaine dernière.
La séance plénière avait commencé par un film comparant le changement climatique à une de ces grandes tempêtes qui ont frappé récemment le monde. Une jeune femme qatarie a déclaré que « subir les conséquences du changement climatique n’est pas une fatalité » et que « ne pas agir maintenant est un crime ». Cette jeune étudiante en médecine est apparue en personne à la fin du film pour lancer un « merci » aux noms des sept milliards de personnes sur Terre.
Les autres discours prononcés par le président du COP, Abdallah al-Attiya et le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Vuk Jeremic, étaient également axés sur la nécessité d’une collaboration internationale et d’une action rapide en vue de contrer les conséquences du changement climatique. Pour leur part, l’émir de Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, et l’émir du Koweït, cheikh Abdallah al-Sabah, ont rapporté les efforts de leurs pays en vue de réduire les émissions, énumérant les projets entrepris dans ce sens.
De « l’optimisme » pour aller de l’avant
Plus tôt dans la journée, Ban Ki-moon avait participé à une session sur les espaces désertiques, fortement frappés par le changement climatique, et sur la sécurité alimentaire. À cette occasion, et après avoir relaté les multiples conséquences du changement climatique, il a souligné que les négociations actuelles « provoquent des sentiments mêlés », oscillant entre optimisme et pessimisme. « Mais nous devons travailler sur une base optimiste, sinon il n’y aura pas de résultat », a-t-il ajouté. Il a espéré que « Doha sera une étape importante en perspective de 2015 », date à laquelle un accord global et contraignant devrait être adopté par la communauté internationale. « Je suis sûr que cette conférence se terminera sur une note positive. J’aurai des réunions avec les délégations des pays pour voir comment travailler ensemble parce que nous avons tous la responsabilité morale de lutter contre le changement climatique », a-t-il conclu.
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