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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

Netanyahu en France pour parler nucléaire iranien

Hollande appelle Israéliens et Palestiniens à une « reprise sans conditions des négociations » de paix.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a entamé hier une visite de travail de deux jours en France, axée sur la crise nucléaire iranienne, la lutte antiterroriste et l’antisémitisme.
Cette première visite du responsable israélien depuis l’accession au pouvoir du président socialiste français a débuté par un entretien en fin de matinée à l’Élysée, où le président français et le Premier ministre israélien devaient s’entretenir du programme nucléaire controversé iranien. M. Hollande a ainsi réclamé hier de l’Iran « des gestes concrets » d’abandon d’une recherche de la bombe atomique, au cours d’une conférence de presse avec Benjamin Netanyahu, appelé d’autre part à reprendre « sans conditions » les négociations de paix au Proche-Orient. Un Iran doté de l’arme nucléaire « est une menace qui ne peut pas être acceptée par la France. (...) Nous avons fait voter plusieurs sanctions et nous sommes prêts à en faire voter d’autres, autant qu’il sera nécessaire », a souligné le président français. Le Premier ministre israélien s’est félicité de cette « position extrêmement importante » du président français. Ces mesures « sont fortes, pèsent indéniablement sur l’économie iranienne, mais n’ont malheureusement pas retardé d’un pouce le programme nucléaire » iranien, a-t-il toutefois regretté. Après avoir maintes fois brandi la menace d’une attaque imminente contre les installations nucléaires iraniennes, le Premier ministre avait en septembre implicitement repoussé cet éventuel scénario au printemps, voire à l’été 2013, laissant du temps aux sanctions internationales.
François Hollande, en critiquant la poursuite de la colonisation israélienne, a également appelé hier Israéliens et Palestiniens à se mettre autour d’une table pour une « reprise sans conditions des négociations » sur le processus de paix. « Il y a aussi la tentation pour l’Autorité palestinienne d’aller chercher à l’Assemblée générale de l’ONU ce qu’elle n’obtient pas dans la négociation... Seule la négociation pourra déboucher sur une solution définitive à la situation de la Palestine », a jugé le président français, en prenant ses distances avec la démarche palestinienne en cours. « Ces négociations sont espérées et attendues », a-t-il ajouté. Benjamin Netanyahu a répété être ouvert à cette reprise des négociations sans délai, assurant que le blocage vient de la partie palestinienne.
À la veille de la visite israélienne, plusieurs organisations s’étaient prononcées pour que cette dernière aboutisse à un rappel explicite des droits des Palestiniens. Le sommet franco-israélien doit être « l’occasion de rappeler les droits des Palestiniens et de réaffirmer la nécessité d’un État palestinien », a ainsi souligné le parti Europe-Écologie-Les Verts (EELV), membre de la coalition gouvernementale française. « Depuis 3 ans, le bilan du gouvernement de Benjamin Netanyahu est accablant. (...) Par sa politique du “fait accompli”, Israël bafoue les résolutions internationales et rend impossible tout processus de négociation », selon EELV. Des juifs européens, signataires du JCall, un appel en faveur de la paix au Proche-Orient, ont aussi jugé dans un communiqué que laisser la question palestinienne plus longtemps en suspens serait « une grave erreur ».
Aujourd’hui, M. Netanyahu doit se rendre à Toulouse pour une cérémonie commémorative à l’école juive Ozar Hatorah où un enseignant et trois enfants franco-israéliens avaient été tués le 19 mars par Mohammad Merah. Non prévu à l’origine dans le programme, François Hollande l’accompagnera dans cette démarche, selon la présidence française. « M. Netanyahu veut lancer un message de solidarité avec les victimes du terrorisme, à la fois les victimes juives et non juives du terrorisme, et il veut souligner l’importance d’une action internationale unifiée contre le terrorisme », a précisé son entourage. Les quatre victimes de la tuerie de Toulouse avaient été enterrées en Israël dans un climat de vive émotion.
Cette double visite de MM. Hollande et Netanyahu constitue « un geste extraordinaire, un message très fort d’unité contre cette menace qui pèse sur toute l’humanité », estime Nicole Yardeni, présidente en Midi-Pyrénées du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).
(Sources : agences)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a entamé hier une visite de travail de deux jours en France, axée sur la crise nucléaire iranienne, la lutte antiterroriste et l’antisémitisme.Cette première visite du responsable israélien depuis l’accession au pouvoir du président socialiste français a débuté par un entretien en fin de matinée à l’Élysée, où le...

commentaires (2)

Quand le patron parle, les employés écoutent et s'exécutent mr hollande ! il les veut à tel aviv parce qu'il a peur d'une débandade proche et programmée.

Jaber Kamel

10 h 17, le 01 novembre 2012

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Commentaires (2)

  • Quand le patron parle, les employés écoutent et s'exécutent mr hollande ! il les veut à tel aviv parce qu'il a peur d'une débandade proche et programmée.

    Jaber Kamel

    10 h 17, le 01 novembre 2012

  • Netanyahu aux Français juifs : Venez vivre en Israel et nous aider à tuer les Palestiniers, voler leur terre et les chasser.

    Halim Abou Chacra

    05 h 01, le 01 novembre 2012

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