Ces ventes d'armes russes à la Syrie, dont les liens avec l'Iran sont étroits, inquiètent les États-Unis et Israël qui redoutent que celles-ci ne se retrouvent aux mains du Hezbollah. Samedi encore, Israël a réitéré ses inquiétudes. Les missiles en question sont une « arme à potentiel offensif qui risque de tomber dans les mains du Hezbollah, comme cela a été le fait dans le passé pour d'autres systèmes d'armes en possession de la Syrie », a averti le ministère israélien de la Défense.
L'armée syrienne dispose essentiellement de matériel soviétique vieillissant. Les médias russes reviennent régulièrement sur un contrat présumé de livraison de chasseurs intercepteurs MiG-31 à la Syrie, en dépit de plusieurs démentis côté russe.
La Russie tente de préserver les livraisons de ses équipements militaires au Moyen-Orient malgré les révolutions et les soulèvements sociaux qui secouent la région. La Russie a aussi « une très longue liste » d'armes qu'elle compte vendre à l'Iran en dépit de l'annulation du contrat de livraison à Téhéran de missiles S-300, a déclaré cette semaine le directeur de l'agence russe chargée de la coopération militaro-technique, Mikhaïl Dmitriev.
(Source : AFP)
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