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Un fabricant d'armes russe va présenter sa version de l'explosion du MH17

Le groupe Almaz-Anteï, principal constructeur russe de systèmes de défense antiaérienne, va présenter mardi sa version de la destruction de l'avion du vol MH17 il y a plus d'un an au-dessus de l'est de l'Ukraine, après avoir réalisé une "expérience" qui consistait à abattre un vieil avion.

Almaz-Anteï, le fabricant du modèle de système antiaérien Buk soupçonné d'être à l'origine de l'explosion en vol du Boeing, va donner une conférence de presse le 13 octobre pour contester les conclusions du rapport final sur le drame qui doit être présenté le même jour par les enquêteurs néerlandais.

Le groupe russe va "présenter les résultats d'une opération à grande échelle : une reconstitution en conditions réelles de l'explosion d'un missile de type Buk à proximité d'un avion de ligne. Cela aidera à la compréhension des causes réelles de la catastrophe", est-il indiqué dans une invitation à la presse envoyée vendredi.

Selon le fabricant, l'appareil de Malaysia Airlines a bien été abattu par un missile Buk, mais tiré par l'armée ukrainienne puisque le modèle Buk-M1 incriminé n'est plus produit en Russie depuis 1999. Il est en revanche toujours en service dans les forces armées ukrainiennes.

Kiev et les Occidentaux accusent les rebelles prorusses de l'est de l'Ukraine d'avoir détruit par erreur en juillet 2014 le Boeing 777 à l'aide d'un système Buk fourni par la Russie, provoquant la mort de 298 personnes, en majorité des Néerlandais. Moscou dément cette version, montrant à son tour du doigt les militaires ukrainiens.

Almaz-Anteï avait promis de procéder à des expériences pour prouver sa version mettant en cause les forces ukrainiennes, notamment en faisant exploser un missile près d'un vieil avion semblable au Boeing de Malaysia Airlines.
Ces tests ont depuis été réalisés et ont "confirmé" la théorie défendue par le fabricant d'armes, selon l'invitation.

Les autorités russes ont proposé plusieurs théories depuis la tragédie pour l'expliquer, parmi lesquelles l'implication d'un avion de chasse ukrainien. Moscou a mis son veto à l'Onu à la création d'un tribunal pour en juger les responsables, appelant à attendre les résultats de l'enquête officielle.

Les enquêteurs néerlandais ont affirmé avoir trouvé sur le site du crash des fragments qui semblent provenir d'un missile sol-air de fabrication russe. La présentation de leur rapport mardi prochain doit fournir davantage de détails mais sans attribuer officiellement la responsabilité du drame à l'un des deux camps.

Le groupe Almaz-Anteï, principal constructeur russe de systèmes de défense antiaérienne, va présenter mardi sa version de la destruction de l'avion du vol MH17 il y a plus d'un an au-dessus de l'est de l'Ukraine, après avoir réalisé une "expérience" qui consistait à abattre un vieil avion.Almaz-Anteï, le fabricant du modèle de système antiaérien Buk soupçonné d'être à l'origine...