Le retrait de Boston à la candidature aux Jeux olympiques d'été de 2024, annoncé lundi, ne fait pas forcément les affaires de ses concurrents, à savoir Budapest, Hambourg, Paris et Rome, dans la mesure où un autre candidat de poids, Los Angeles, hôte des JO 1984, pourrait prendre la relève.
En raison d'un manque de soutien populaire et des craintes pour les finances de la ville, Boston a donc renoncé. L'annonce n'est pas vraiment une surprise, le manque d'enthousiasme des Bostoniens pour le projet, reflété dans tous les sondages, ayant très tôt inquiété le Comité olympique américain (Usoc). En janvier, le comité avait préféré Boston à Washington, Los Angeles ou encore San Francisco. Lundi, le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, a aussitôt assuré que sa ville, déjà hôte des JO d'été en 1984, était intéressée. L'Usoc se donne désormais jusqu'en août pour trouver un éventuel remplaçant, les dossiers de candidature devant être déposés au CIO au plus tard le 15 septembre.
Mardi, un bon connaisseur des arcanes olympiques a estimé que « le retrait de Boston n'est pas nécessairement une bonne chose pour Paris, car si Los Angeles est candidate, ce sera un rival de poids ». La métropole californienne peut s'appuyer sur son héritage de 1984 et dispose de nombreuses installations déjà existantes. « Il nous faudra être mieux que bons », a réagi Guy Drut, l'un des deux membres français du CIO avec Tony Estanguet.
Le retrait de Boston pourrait également coïncider avec une éventuelle candidature de la ville canadienne de Toronto, encouragée par le président du CIO, Thomas Bach. Une autre candidature possible est celle de Bakou, la capitale du Kazakhstan, qui vient d'organiser avec faste les premiers Jeux européens, ce qui laisse augurer une belle bataille.
(Source : AFP)
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