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Agenda - Régions

Quand Tripoli vibre au rythme du tango...

Le Festival ibéro-américain qui s'est ouvert jeudi soir au Centre culturel Safadi propose, sept jours durant, un programme de divertissements riche et varié.

Les musiciens de Rojo del Libano.

Neuf clips nationaux de publicité touristique se succèdent sur l'écran géant, tandis que diplomates et personnalités libanaises et d'Amérique du Sud prennent place dans l'auditorium du Centre culturel Safadi, à Tripoli, qui se remplit très vite.
La cérémonie d'ouverture du Festival ibéro-américain à Tripoli a eu lieu hier. Cette initiative, qui s'étalera jusqu'au samedi 23 mai, a pour ambition de réunir et de faire rayonner au Liban la culture de neuf pays : l'Espagne, le Pérou, le Chili, le Brésil, la Colombie, le Mexique, l'Uruguay, l'Argentine et le Venezuela. Cette collaboration, unique en son genre, est la première non seulement au Liban, mais dans tout le Moyen-Orient.
La cérémonie a commencé, en présence des ambassadeurs des pays organisateurs, avec les discours d'usage. Riad Alameddine, directeur général de la Fondation Safadi, et Louis Javier Sierra, directeur de l'Institut Cervantès, se sont accordés pour dire que cet événement met en relief le vrai visage de Tripoli. « Ce festival fera de Tripoli un centre pour les célébrations, les rencontres et le dialogue, pour l'édification d'une ville pacifique et culturelle », a souligné M. Alameddine. « Ce festival n'est que le début d'une coopération à long terme », a annoncé M. Sierra.
Marcello Mori, représentant de la délégation de l'Union européenne au Liban, a donné une perspective optimiste pour le pays. « Dans une période d'instabilité et d'incertitude croissante au Liban, ce projet est l'exemple vivant de la volonté du peuple libanais de vivre en paix et de travailler ensemble à un meilleur futur », a-t-il dit.
Lui ont succédé les musiciens de Rojo del Libano qui, le temps d'un concert, ont emmené leur audience en voyage bien loin de Tripoli, avec l'aide une talentueuse danseuse de flamenco.
À L'Orient-Le Jour, Vanessa Yayka, responsable du projet, raconte que celui-ci est né à la faveur d'une conversation avec l'ambassade d'Espagne. Les représentants des pays ibéro-américains avaient envie d'une présentation commune de leurs cultures, mais rien n'avait été concrétisé jusqu'à présent. « Le Centre culturel Safadi est une ONG et ne reçoit pas de fonds publics de la part du gouvernement, nous explique Mme Yayka ; c'est grâce au soutien de l'Union européenne que le festival a pu naître. » L'avenir de cette collaboration est cependant flou car il dépend directement du renouvellement du financement accordé par l'Union européenne.
Le Centre culturel Safadi recevra jusqu'au 23 mai 2015 des concerts, des ateliers de danse latine (tango, flamenco, samba), de capoeira, ainsi que des projections de films pour les enfants.
www.facebook.com/IberofestTripoli.
Entrée libre.

Neuf clips nationaux de publicité touristique se succèdent sur l'écran géant, tandis que diplomates et personnalités libanaises et d'Amérique du Sud prennent place dans l'auditorium du Centre culturel Safadi, à Tripoli, qui se remplit très vite.La cérémonie d'ouverture du Festival ibéro-américain à Tripoli a eu lieu hier. Cette initiative, qui s'étalera jusqu'au samedi 23 mai, a...