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"Nous traversons au Liban une sorte de mort politique", estime Raï

Le patriarche maronite Bechara Raï a adressé samedi, à l'occasion de la Pâques, un message aux Libanais dans lequel il estime que le Liban vit "une mort politique".

"Nous traversons aujourd'hui au Liban une sorte de mort politique qui contrôle notre destin en tant que peuple ainsi que le destin de l’État, a-t-il déclaré. Il n'existe aucune justification politique au boycott des séances électorales ni à l’atermoiement dans la prise d'une initiative visant à mettre fin à la vacance (présidentielle). On dirait que tout le monde attend le mot de passe de l'extérieur, a déclaré Mgr Raï. Nous nous adressons aux consciences des députés de la patrie et nous les appelons à se rendre au Parlement et à faire leur devoir constitutionnel en élisant un président de la République", a-t-il poursuivi.

 

La présidence est vacante depuis le 25 mai, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. La vingt-et-unième séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République libanaise n'a pu se tenir jeudi, le quorum des deux-tiers (86 députés sur 128) n'ayant pas été atteint.  Une vingt-deuxième séance a été fixée au 22 avril.


Le patriarche maronite s'est ensuite dit "solidaire des fils de l’Église et de tous les chrétiens du Moyen-Orient, en particulier ceux qui souffrent des tragédies de la guerre, de la destruction, du terrorisme et de la violence en Palestine, en Irak et en Syrie".  Il a en outre appelé les responsables à "trouver des solutions pacifiques, politiques et diplomatiques pour arrêter les guerres et permettre le retour des réfugiés dans leurs maisons de manière digne". 

 

 

Le patriarche maronite Bechara Raï a adressé samedi, à l'occasion de la Pâques, un message aux Libanais dans lequel il estime que le Liban vit "une mort politique".
"Nous traversons aujourd'hui au Liban une sorte de mort politique qui contrôle notre destin en tant que peuple ainsi que le destin de l’État, a-t-il déclaré. Il n'existe aucune justification politique au boycott des...