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Moyen Orient et Monde - Analyse

Netanyahu met déjà la barre beaucoup plus haut

Les options du Premier ministre israélien sont « limitées », jugent des experts.

« Certains disent que la seule alternative à cet accord, c’est la guerre », a expliqué le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. « Ce n’est pas vrai. Il y a une troisième possibilité : rester ferme, accroître la pression sur l’Iran jusqu’à ce qu’on parvienne à un bon accord. » Pool/Debbie Hill/AFP

Israël a immédiatement fait monter la pression hier après la conclusion d'un accord-cadre entre l'Iran et les grandes puissances sur le nucléaire, exigeant que la République islamique reconnaisse son droit à l'existence dans tout texte définitif.
Après avoir consulté ses principaux ministres lors d'une réunion du cabinet de sécurité, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, l'un des plus ardents détracteurs des négociations avec l'Iran, a promis de continuer à peser pour obtenir un meilleur compromis que l'accord d'étape annoncé jeudi en Suisse. « Certains disent que la seule alternative à cet accord, c'est la guerre », a expliqué M. Netanyahu cité par ses services. « Ce n'est pas vrai. Il y a une troisième possibilité : rester ferme, accroître la pression sur l'Iran jusqu'à ce qu'on parvienne à un bon accord. » « Israël exige que tout accord final avec l'Iran inclut une reconnaissance iranienne claire et sans ambiguïté du droit à l'existence d'Israël », a-t-il ajouté. Une telle reconnaissance paraît plus qu'aléatoire de la part d'un régime qui a fait de la négation d'Israël l'un de ses piliers. « Israël n'acceptera pas un accord qui permettrait à un pays qui promet de nous détruire de développer des armes nucléaires », a avancé M. Netanyahu.
Mais les options de M. Netanyahu, dont le pays est considéré comme le seul doté de l'arme nucléaire dans la région, sans qu'il le reconnaisse, sont limitées, estiment les experts. Les positions d'Israël l'ont marginalisé, disent-ils, et le pragmatisme est la seule voie possible. Pour eux, des frappes préventives contre les installations iraniennes semblent très invraisemblables malgré les propos de principe répétés jeudi par le ministre des Renseignements Youval Steinitz, un proche de M. Netanyahu, selon lesquels l'option militaire restait sur la table en dernier ressort. M. Netanyahu a énuméré toutes les raisons pour lesquelles l'accord d'étape conclu entre l'Iran et six grandes puissances, dont le grand allié américain d'Israël, « menacerait la survie même de l'État d'Israël ».
Le Premier ministre a affirmé que cet accord ne forçait l'Iran à fermer aucune de ses installations, à ne détruire aucune centrifugeuse ni à arrêter la recherche sur des centrifugeuses plus perfectionnées. Selon l'accord-cadre conclu avec le groupe 5+1 (États-Unis, Chine, Grande-Bretagne, France, Russie et Allemagne), l'Iran doit cependant réduire considérablement le nombre de ses centrifugeuses. L'une des grandes inquiétudes d'Israël concerne aussi le retour en grâce, la légitimation d'un État qui, au-delà des appels à rayer Israël de la carte, soutient les grands ennemis entourant Israël : la Syrie, les mouvements Hezbollah et Hamas.

Les États-Unis « nous ont vendus »
« Nos amis à Washington nous ont vendus, ainsi que leurs autres alliés au Moyen-Orient », analysait le quotidien à grand tirage Yediot Aharonot. Le texte de l'accord-cadre « montre combien les Iraniens se sont battus et ont réussi à conserver les éléments essentiels pour fabriquer des armes nucléaires », ajoutait-il.
Pour Israël, l'une des options les plus solides réside dans le soutien du Congrès. La majorité républicaine opposée à M. Obama a annoncé qu'elle persistait à réclamer un droit de regard sur tout accord final avec l'Iran. Une proposition de loi qui forcerait M. Obama à accorder au Congrès ce droit de regard (que la Maison-Blanche refuse) attend d'être votée en commission. Or, la veille de l'accord de Lausanne, M. Netanyahu recevait le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner.

Delphine MATTHIEUSSENT/AFP

Israël a immédiatement fait monter la pression hier après la conclusion d'un accord-cadre entre l'Iran et les grandes puissances sur le nucléaire, exigeant que la République islamique reconnaisse son droit à l'existence dans tout texte définitif.Après avoir consulté ses principaux ministres lors d'une réunion du cabinet de sécurité, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, l'un des...

commentaires (1)

Si le pays de l'usurpie de babayahou et de ses 40 voleurs ne peuvent pas attaquer militairement , alors qu'il la boucle a double tour . Options sur la table ou sous le tapis , la raclee de Chebaa a ete d'une telle efficacite et d'une telle puissance que les israreceleurs ne peuvent pas envisageR une attaque sans que le lendemain ils ne fassent leurs valises pour l'occicon qui n'a pas vraiment envi de voir debarquer 6 millions de juifs CHEZ EUX.Il va falloir vivre avec, les usurpateurs de terre . That's the only genuine point to consider !

FRIK-A-FRAK

12 h 34, le 05 avril 2015

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Commentaires (1)

  • Si le pays de l'usurpie de babayahou et de ses 40 voleurs ne peuvent pas attaquer militairement , alors qu'il la boucle a double tour . Options sur la table ou sous le tapis , la raclee de Chebaa a ete d'une telle efficacite et d'une telle puissance que les israreceleurs ne peuvent pas envisageR une attaque sans que le lendemain ils ne fassent leurs valises pour l'occicon qui n'a pas vraiment envi de voir debarquer 6 millions de juifs CHEZ EUX.Il va falloir vivre avec, les usurpateurs de terre . That's the only genuine point to consider !

    FRIK-A-FRAK

    12 h 34, le 05 avril 2015

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