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Agenda - Hommage à Raymond J. Daoud

Une étoile qui ne s’éteint pas

Ray, Ramoun, Raymondo... Nous ne trouvions jamais assez de noms affectueux pour t'appeler. Les fées qui s'étaient penchées sur ton berceau t'avaient gâté. Elles étaient les premières à t'aimer. Un cœur d'or, noble et généreux, une intelligence particulièrement brillante au service de tes réalisations et empreinte d'une sagesse qui te donnait toujours le recul nécessaire, sans oublier cette harmonie des traits qui séduisait dès le premier regard.
Les moments passés avec toi étaient toujours un enchantement. Tu nous faisais partager, avec ton art légendaire de conteur et ta grande culture, le contenu passionnant de tes publications et les merveilleuses anecdotes de tes voyages. Tu savais créer la fête, jouer sur tous les registres, du plus sérieux au plus drôle, en passant par tous les clins d'œil de malice joyeuse, de critique lucide, mais jamais méchante. Ton indulgence et ta bienveillance envers tous n'étaient, hélas, pas toujours réciproques et tu en as souffert sans jamais le montrer.
Les grands projets que tu as réalisés sont bien connus de tous, au Liban et à l'étranger, forçant l'admiration. Bien sûr, les envieux ne t'ont pas épargné leur malveillance et leur dénigrement. Tu t'es contenté de les ignorer sachant toujours préserver ta sérénité, ton indépendance et ton enthousiasme.
Ton rayonnement t'aura accompagné jusqu'au bout, même sur ton lit d'hôpital où tu as réussi la gageure de ne pas être triste, malgré la souffrance, gardant intacts ton courage et ton sens de l'humour.
Ta simplicité et ta gentillesse avec les plus humbles en ont touché plus d'un. Ta faculté de diriger, entraîner, organiser coulait de source grâce à ton charisme et à ce don inné de chef dont l'autorité imposait le respect.
« La sirène, c'est moi ! » avais-tu déjà lancé comme boutade à l'époque où tu dirigeais ce groupe choral universitaire qui avait connu un joli succès à la fin des années 50. Alors, avec Berthe, Robert et Élie, nous prions du plus profond du cœur pour qu'auprès de nos parents Joseph et Victoria, « jamais ne s'arrête ton chant ». Puisse-t-il être toujours un chant de joie et d'espérance !

Nadjevd et Alain FUSIER-DAOUD

Ray, Ramoun, Raymondo... Nous ne trouvions jamais assez de noms affectueux pour t'appeler. Les fées qui s'étaient penchées sur ton berceau t'avaient gâté. Elles étaient les premières à t'aimer. Un cœur d'or, noble et généreux, une intelligence particulièrement brillante au service de tes réalisations et empreinte d'une sagesse qui te donnait toujours le recul nécessaire, sans...