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Moyen Orient et Monde - Violences

Les canons tonnent en Ukraine

Réunion des ministres ukrainien, russe, allemand et français des AE à Berlin pour trouver une solution au conflit.

Les violences continuent dans l’est séparatiste, où les troupes ukrainiennes seraient en difficulté. Photo Reuters

Le bruit des combats toujours violents dans l'est séparatiste de l'Ukraine résonnait hier, alors que les relations diplomatiques entre l'Ukraine, ses alliés occidentaux (États-Unis, UE...), et la Russie sont plus crispées que jamais après que Kiev eut affirmé mardi soir que ses troupes avaient été attaquées directement par des soldats de l'armée russe, dans la région de Lougansk. Un porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko, a ainsi évoqué « un nombre significatif de soldats russes sans insigne » ainsi que de nombreux tanks et véhicules militaires.
Dans la région de Lougansk, les troupes ukrainiennes se trouvaient hier toujours en position délicate autour de deux points de barrage qu'elles tenaient jusqu'alors. Alors que les combats se poursuivaient, les deux camps affirment en avoir pris le contrôle. À l'aéroport de Donetsk, cible d'une offensive rebelle repoussée par l'armée le week-end dernier, les affrontements n'ont pas cessé non plus. Les rebelles ont fait exploser la piste d'atterrissage dans la nuit, a indiqué le ministère ukrainien de la Défense, évoquant des « morts et blessés » dans ses rangs. « Nos combattants sont toujours dans les bâtiments de l'aéroport et dans les points importants alentour », a toutefois assuré le ministère. Les bombardements réguliers ont fait au moins six morts, dont cinq civils, selon l'administration régionale pro-Kiev de Donetsk.

Dialogue de sourds
Face à l'urgence de la situation, les ministres des Affaires étrangères ukrainien, russe, allemand et français se sont réunis hier à Berlin afin d'« empêcher une nouvelle aggravation de la confrontation militaire et une nouvelle escalade politique entre Kiev et Moscou », selon le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier. Les précédentes réunions, qui visent à préparer un sommet de paix entre les présidents Porochenko et Poutine, sous l'égide du président français François Hollande et de la chancelière allemande Angela Merkel, ont pour l'instant débouché sur des constats d'échec. La dernière en date, le 12 janvier, avait abouti à un report sine die du sommet.
Ces discussions sur l'application des accords de Minsk s'apparentent à un dialogue de sourds, notamment concernant le retrait des armes lourdes de la « ligne de démarcation » entre les deux camps. L'Ukraine souhaite que cette ligne suive les positions occupées lors de la signature de ces accords. Mais les rebelles ont gagné du terrain depuis... Une cessation des hostilités serait un accord a minima. « Nous allons chercher un cessez-le-feu immédiat, ce sera une priorité », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov. Une telle mesure constituerait un premier pas essentiel pour désamorcer une situation que l'OSCE juge « pas totalement sous contrôle » et qui « pourrait dégénérer dans un conflit plus ample ».
(Source : AFP)

Le bruit des combats toujours violents dans l'est séparatiste de l'Ukraine résonnait hier, alors que les relations diplomatiques entre l'Ukraine, ses alliés occidentaux (États-Unis, UE...), et la Russie sont plus crispées que jamais après que Kiev eut affirmé mardi soir que ses troupes avaient été attaquées directement par des soldats de l'armée russe, dans la région de Lougansk. Un...

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