"Le fait que nous soumettions ce projet de texte en bleu (c'est-à-dire prêt pour un vote) ne ferme pas la porte à la poursuite de négociations avec tous nos partenaires", y compris les Européens et les Etats-Unis, a-t-il souligné, laissant entendre ainsi qu'un vote était loin d'être imminent.
Les Etats-Unis ont menacé de mettre leur veto à un texte palestinien pour protéger les intérêts de leur allié israélien.
Le projet de résolution palestinien a été présenté par la Jordanie, seul pays arabe membre du Conseil, a précisé M. Mansour à l'issue d'une réunion avec le groupe arabe à l'ONU.
M. Mansour a expliqué que "l'essence d'une résolution doit être de définir des paramètres et des principes (en vue d'un accord final avec Israël), d'adopter une calendrier pour la fin de l'occupation (israélienne) et de mettre en place un mécanisme pour une conférence internationale" avec la participation des pays arabes.
Les Européens de leur côté, France en tête, travaillent depuis plusieurs semaines sur un texte de compromis qui soit acceptable pour les Etats-Unis.
"Nous allons continuer de négocier avec tous nos partenaires et avec les Américains s'il le souhaitent pour pouvoir peut-être réussir à faire adopter quelque chose par le Conseil, de façon à ouvrir vraiment une porte à la paix", a ajouté M. Mansour.
Des responsables palestiniens avaient auparavant insisté sur un vote rapide de leur texte au Conseil.
Mais la Jordanie notamment faisait pression sur les Palestiniens pour qu'ils ne risquent pas un veto américain et acceptent de négocier un texte plus consensuel.
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