Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Liban

Militaires enlevés : pour les familles, l’État est seul responsable de la libération de leurs proches

Les familles des militaires enlevés par les jihadistes depuis début août ont refusé jeudi dans un communiqué qu'une partie, autre que l’État, se charge de la libération de leurs proches.

"Nos fils doivent uniquement être libérés via l’État parce qu'il est l'unique partie qui nous représente et qui s'exprime en notre nom", peut-on lire dans le communiqué. Les familles ont également pressé l’État libanais et la cellule de crise, les appelant à prendre "une décision courageuse, rapide, claire qui mènerait à la libération" de leurs fils "au plus tôt".

Les parents des militaires ont réitéré leurs menaces d'escalade "sérieuse". "Nous tenons l’État pour responsable des conséquences négatives qui pourraient découler de l'escalade et nous nous excusons auprès des citoyens affectés et leur demandons de se tenir avec nous parce que ceux qui sont enlevés ne sont pas seulement nos fils mais ceux du peuple libanais."

Le ministre d'État chargé des Affaires du Parlement, Mohammad Fneich (membre du directoire du Hezbollah), s'est pour sa part dit "avec toute mesure politique ou non politique qui peux mener à la libération des militaires enlevés". "Les circonstances de la libération de Imad Ayad sont différentes de celles du dossier des militaires", a-t-il poursuivi soulignant que le prisonnier du Hezbollah qui a été libéré mardi soir a été emprisonné  "hors des terres libanaises" et que les ravisseurs "ne sont pas les mêmes".

La libération de Imad Ayad est survenue alors que des négociations sont en cours avec le concours du Qatar pour obtenir la libération de 27 policiers et soldats aux mains du groupe État islamique et du Front al-Nosra, qui les ont enlevés lors de combats à Ersal, dans la Békaa. Trois soldats ont déjà été mis à mort par les jihadistes dont deux par décapitation.

 

Les familles des militaires enlevés par les jihadistes depuis début août ont refusé jeudi dans un communiqué qu'une partie, autre que l’État, se charge de la libération de leurs proches.
"Nos fils doivent uniquement être libérés via l’État parce qu'il est l'unique partie qui nous représente et qui s'exprime en notre nom", peut-on lire dans le communiqué. Les familles ont...