Rechercher
Rechercher

Agenda - Sciences

Le CNRS distingue quatre lauréats : Soha Kanj Charara, Joseph Assad, Gaby Khalaf et Ibrahim Osman

Le Dr Soha Kanj Charara recevant son trophée de M. Salam.

Le prix d'excellence du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a été attribué hier au Dr Soha Kanj Charara, spécialiste en maladies infectieuses à l'Hôpital américain de Beyrouth (AUH), ainsi qu'à MM. Joseph Assad, professeur à la faculté de génie de la LAU et à Notre-Dame de Louaizé, Gaby Khalaf, directeur du Centre de recherches maritimes relevant du CNRS, et Ibrahim Osman, doyen associé de la faculté de gestion de l'AUB.
La cérémonie a eu lieu mercredi soir au Sérail, sous le patronage et en présence du chef du gouvernement, Tammam Salam, qui a remis les trophées aux quatre scientifiques en présence du ministre de l'Information, Ramzi Jreige, de l'ambassadrice de l'Union européenne, Angelina Eichhorst, de l'ambassadeur d'Italie, Giuseppe Morabito, du président et du directeur général du CNRS, Georges Tohmé et Mouïn Hamzé, d'un grand nombre de députés, de chercheurs et d'académiciens.
La seule femme du groupe, Dr Charara, chef du département des maladies infectieuses et du Programme de contrôle des infections à l'AUH, s'est distinguée pour ses recherches et ses découvertes concernant la prévention, le contrôle et le traitement des bactéries résistantes aux antibiotiques, un mal qui touche l'ensemble de la planète, la résistance aux antibiotiques étant devenu un phénomène mondial.
Dans l'allocution qu'elle a prononcée pour l'occasion, Dr Charara a exposé l'objet de ses recherches. « Malheureusement, dans notre région, les hôpitaux luttent principalement contre les bacilles à Gram négatif, responsables des maladies nosocomiales. Ces bactéries sont contractées dans les hôpitaux mais aussi au sein des communautés », a-t-elle expliqué, en précisant que ces bactéries – dont les staphylocoques font partie – peuvent provoquer de graves infections dans les poumons, au niveau de la peau, des voies urinaires et des vaisseaux sanguins. « Elles sont très difficiles à traiter et peuvent provoquer la mort du patient », a poursuivi le médecin, avant d'indiquer qu'elle a cherché à trouver le moyen de les prévenir et de les combattre.
Dr Charara a ensuite mis l'accent sur l'importance du rôle du CNRS « qui, en finançant les initiatives de recherches dans le pays et en reconnaissant leur importance, à travers ces prix, a été d'une grande utilité pour les lauréats, que ce soit au plan des objectifs personnel et académique ».
Dans le discours qu'il a prononcé après la remise des prix, le chef du gouvernement a mis l'accent sur l'importance de l'événement « compte tenu des circonstances difficiles que traverse le pays », avant de rendre un vibrant hommage à l'action du CNRS, « qui a été doté d'une nouvelle mission ». M. Salam a expliqué que le centre est devenu plus autonome dans le sens où il a été « autorisé à coopérer directement avec les surdoués et les émissaires étrangers sans en référer à qui que ce soit ». Il a promis de n'épargner aucun effort pour soutenir le CNRS et le domaine de la science, avant de remercier les pays de l'Union européenne, notamment l'Italie, ainsi que tous les États et les établissements qui soutiennent le centre et qui se dépensent par ailleurs pour consolider l'unité et la stabilité du Liban.

Le prix d'excellence du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a été attribué hier au Dr Soha Kanj Charara, spécialiste en maladies infectieuses à l'Hôpital américain de Beyrouth (AUH), ainsi qu'à MM. Joseph Assad, professeur à la faculté de génie de la LAU et à Notre-Dame de Louaizé, Gaby Khalaf, directeur du Centre de recherches maritimes relevant du CNRS, et Ibrahim...