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Le gouvernement du Yémen prête serment malgré les appels au boycott

Le nouveau gouvernement yéménite a prêté serment dimanche devant le chef de l'Etat Abd Rabbo Mansour Hadi malgré des appels à son boycott lancés par l'ex-président Ali Abdallah Saleh et ses alliés de la rébellion chiite.

Au total, 30 des 36 membres du gouvernement, dont certains appartenant au Congrès populaire général (CPG), que dirige M. Saleh, ou des proches de la rébellion d'Ansaruallah, ont pris part à la cérémonie de prestation de serment au palais présidentiel à Sanaa, selon des participants.
Sur les six ministres absents, trois se trouvaient à l'étranger et trois se sont rétractés, a indiqué le Premier ministre Khaled Bahah, lors d'une conférence de presse.

La prestation de serment a eu lieu alors que le CPG a appelé samedi ses partisans à se retirer du nouveau cabinet, que la rébellion chiite a également vivement critiqué au lendemain de sa formation, censée aider le Yémen à sortir de sa grave crise politique.
Le CPG a en outre exclu de sa direction le chef de l'Etat Hadi, qui occupait les postes de vice-président et de secrétaire général de ce parti.

Son limogeage a été décidé à l'instigation de M. Saleh, qui accuse M. Hadi de complicité dans les sanctions décidées à son encontre vendredi par l'ONU pour ses activités compromettant la paix au Yémen.
Le nouveau gouvernement, dit "de compétences", était prévu par l'accord de paix du 21 septembre, date de la prise de Sanaa par les milices armées d'Ansaruallah.

Mais sa formation a pris du retard en raison de la poursuite par les miliciens chiites de leur offensive qui leur ont permis d'élargir leur présence dans l'ouest et le centre du Yémen, confronté en outre à l'essor d'el-Qaëda et à un mouvement séparatiste dans le Sud.

Le Premier ministre a appelé dimanche les factions politiques à "coopérer" avec son gouvernement pour sortir le pays de la "grave" crise actuelle.
Selon lui, "le plus grave défi, c'est de sauver l'Etat" de l'effondrement au moment où les milices chiites justifient leur offensive en affirmant remplir le vide laissé par les forces de sécurité et aider à lutter contre le réseau d'el-Qaëda.

Le nouveau gouvernement yéménite a prêté serment dimanche devant le chef de l'Etat Abd Rabbo Mansour Hadi malgré des appels à son boycott lancés par l'ex-président Ali Abdallah Saleh et ses alliés de la rébellion chiite.Au total, 30 des 36 membres du gouvernement, dont certains appartenant au Congrès populaire général (CPG), que dirige M. Saleh, ou des proches de la rébellion...