Les prochaines semaines diront si l'Iran, engagé dans des négociations sur son programme nucléaire, est capable de prendre les "décisions difficiles" qui permettront de parvenir à un accord, a jugé le secrétaire d'Etat américain John Kerry jeudi.
A l'approche de la date butoir du 24 novembre, fixée pour que les deux parties se mettent d'accord, M. Kerry a assuré que le groupe "P5+1" (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) allait "être très prudent. Toutes (les décisions) seront basées sur les conseils d'experts". "Les prochaines semaines diront si l'Iran est capable de prendre les décisions difficiles qui s'imposent à lui", a déclaré M. Kerry lors d'un forum organisé par le magazine The Atlantic.
Mais le chef de la diplomatie américaine a refusé de se prononcer sur la probabilité qu'un accord puisse être trouvé, qui permette à Téhéran de poursuivre un programme nucléaire exclusivement civil en échange d'une levée des sanctions internationales. Il a également répété sa préférence pour "aucun accord du tout plutôt qu'un mauvais accord" avec la République islamique.
Les deux parties semblent avoir rapproché leurs positions sur certains points, notamment sur le réacteur à eau lourde d'Arak, et sur une augmentation du nombre des inspections des sites nucléaires iraniens. Toutefois, les positions restent très éloignées sur la question cruciale des capacités iraniennes d'enrichissement de l'uranium, qui sert à alimenter les centrales nucléaires.
A l'approche de la date butoir du 24 novembre, fixée pour que les deux parties se mettent d'accord, M. Kerry a assuré que le groupe "P5+1"...
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