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Agenda - Société

La musique, pour montrer le vrai visage de Tripoli, à la Foire Rachid Karamé

Organisé à l’initiative du Lions Club Victoire, le concert a été donné par l’Orchestre national libanais pour la musique arabe et orientale.

L'événement en soi n'est pas extraordinaire puisqu'il s'agit d'un concert. C'est le message véhiculé à travers lui qui importe. En organisant à Tripoli un concert de musique orientale folklorique, le Lions Club Victoire a voulu démentir toutes les rumeurs qui circulent sur la ville, tantôt présenté comme un fief des partisans de l'État islamique, tantôt comme un îlot d'(in)sécurité.
C'est sous le patronage du ministre de la Culture, Raymond Araiji, que le concert a été donné par l'Orchestre national libanais pour la musique arabe et orientale, au théâtre flottant de la Foire Rachid Karamé.
Dans une ambiance très détendue, une foule nombreuse a assisté au spectacle, dont des représentants de l'ancien Premier ministre, Nagib Mikati, de l'ancien ministre Mohammad Safadi et du mohafez du Liban-Nord, aux côtés du gouverneur de la région 351 Louis Bou Farah, du directeur général du ministère de la Culture, Fayçal Taleb, du président du Conservatoire national, Walid Moussallem, et de plusieurs autres personnalités.
Mme Randa Jarrous, qui a prononcé le mot du Lions club, a d'ailleurs souligné dans son allocution que Tripoli « insiste, en dépit de l'inquiétude ambiante, à prouver qu'elle continue d'être une ville sûre, symbole de coexistence, de vie, de fraternité et de tolérance ». Une idée développée par d'autres orateurs, notamment le ministre de la Culture, qui a salué l'initiative des Lions « en dépit des circonstances politiques et de sécurité dans le pays ». « Il s'agit, a-t-il dit, d'un acte de foi dans les véritables identités et nature du Liban, chantre de la culture, de l'art, de la créativité et de la paix. » M. Araiji a ensuite souligné que le Liban se veut aussi « résistant au fanatisme, à l'obscurantisme, à la violence et aux tentatives de déraciner les gens de leurs terres ».

L'événement en soi n'est pas extraordinaire puisqu'il s'agit d'un concert. C'est le message véhiculé à travers lui qui importe. En organisant à Tripoli un concert de musique orientale folklorique, le Lions Club Victoire a voulu démentir toutes les rumeurs qui circulent sur la ville, tantôt présenté comme un fief des partisans de l'État islamique, tantôt comme un îlot...