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Moyen Orient et Monde - Vol MH370

L’avion de Malaysia Airlines s’est abîmé dans l’océan Indien

Un pan du mystère enfin levé, mais les circonstances de la disparition du Boeing 777 restent à élucider.

Des proches des passagers chinois du vol MH370 se répandaient en d’irrépressibles sanglots et gémissements, alors qu’ils quittaient la salle de l’hôtel de Pékin où il leur a été annoncé que l’avion s’était abîmé dans le sud de l’océan Indien. Certains, effondrés, ont dû être soutenus par leurs proches. Goh Chai Hin/AFP

La Malaisie a levé hier une partie du mystère sur le vol MH370 en informant les familles que l'avion était tombé dans l'océan Indien, ne leur laissant aucun espoir quant au sort des passagers et membres d'équipage, sans cependant faire la lumière sur les circonstances de sa disparition.
Le Premier ministre malaisien Najib Razak a indiqué qu'une nouvelle lecture des observations satellitaires de la trajectoire du Boeing 777 de Malaysia Airlines conduisait aux eaux houleuses situées au large des côtes occidentales de l'Australie, loin de toute piste d'atterrissage. « C'est avec regret et tristesse que je dois vous informer que, selon ces nouvelles données, le vol MH370 a fini dans le sud de l'océan Indien », a-t-il déclaré. Cette annonce dramatique conclut 17 jours d'angoisse pour les proches des 239 personnes présentes à bord du Boeing, dont 153 Chinois et quatre Français. « Nos prières vont aux êtres chers, aux 226 passagers et 13 de nos amis et collègues en ces moments atrocement douloureux », a déclaré pour sa part Malaysia Airlines.
« Ces dernières semaines ont été douloureuses pour les familles. Ces informations doivent être plus difficiles encore », a encore souligné Najib Razak. Et de fait, des sanglots et des cris témoignant d'une souffrance inconsolable résonnaient hier soir dans un hôtel de Pékin, où les familles des passagers chinois du vol MH370 étaient réunies. Certains se répandaient en d'irrépressibles sanglots et gémissements alors qu'ils quittaient la salle de bal de l'hôtel, où leur a été annoncé que le vol s'était abîmé dans l'océan. Des aides-soignants portant des brancards se précipitaient dans les couloirs de l'hôtel Lido. Certains s'appuyaient au bras d'un parent, à la recherche d'un contact réconfortant, tandis que d'autres essuyaient des larmes discrètes en serrant la mâchoire, ou couvraient leur visage pour dissimuler leurs émotions. Une femme était évacuée sur un brancard, le corps tremblant et les yeux gonflés de larmes, tandis qu'un membre de sa famille lui tenait la main. Effondrés, la plupart des proches des passagers se refusaient à témoigner, et un proche, au comble de l'exaspération, a adressé coups de pied et coups de poing à l'attention des journalistes présents.
Les recherches, a insisté Malaysia Airlines, vont se poursuivre « car nous cherchons des réponses aux questions en suspens ». Hier, un avion australien a repéré deux pièces à la dérive. Croisant à proximité, un navire logistique de la marine australienne, le HMAS Success, équipé d'une grue lui permettant d'accrocher puis de remorquer des débris de taille imposante, avait été orienté afin de tenter de les récupérer. Dans la matinée, l'agence de presse Chine nouvelle avait annoncé qu'un avion chinois avait aperçu des objets – différents des éléments répérés par l'Australie – de forme carrée et de couleur blanche. Le Pentagone venait en outre d'ordonner l'envoi d'un sonar capable de détecter des signaux à une profondeur allant jusqu'à 6 000 mètres.
Les avions commerciaux possèdent deux boîtes noires. Si, comme le suggère désormais la Malaisie, le Boeing s'est abîmé en mer le 8 mars, ses boîtes noires ne devraient en théorie émettre qu'une douzaine de jours supplémentaires. Dans tous les cas de figure, la localisation de l'avion et sa récupération seront très compliquées. « Nous faisons face à un environnement très, très hostile. La mer est très grosse et le vent très fort », note l'océanographe Charitha Pattiaratchi de l'université d'Australie occidentale. En outre, le bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français a estimé qu'il était prématuré de lancer des recherches sous-marines pour tenter de localiser l'avion, soulignant que le préalable était de définir une zone de recherches « plus restreinte ».
(Source : AFP)

La Malaisie a levé hier une partie du mystère sur le vol MH370 en informant les familles que l'avion était tombé dans l'océan Indien, ne leur laissant aucun espoir quant au sort des passagers et membres d'équipage, sans cependant faire la lumière sur les circonstances de sa disparition.Le Premier ministre malaisien Najib Razak a indiqué qu'une nouvelle lecture des observations...

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