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Moyen Orient et Monde - Révolte

Les hommes évacués de Homs interrogés par Damas

La trêve entre les rebelles et le régime pourrait être prolongée.

Les hommes évacués de la vieille ville de Homs sont interrogés par les forces de sécurité syrienne, sous surveillance du HCR (Haut-Commissariat des réfugiés), a-t-on appris hier à Genève lors d'un briefing de l'ONU.


« 336 hommes, âgés de plus de 15 ans et de moins de 55 ans, ont été interpellés après leur évacuation pour être interrogés », a déclaré Melissa Fleming, porte-parole du HCR. Sur ce nombre, 42 ont été relâchés et les autres sont toujours entre les mains des autorités, qui les interrogent dans une école située non loin de Homs. « Le HCR est présent dans l'enceinte de l'école, mais n'assiste pas aux interrogatoires », a ajouté la porte-parole. À l'issue des interrogatoires, le HCR a des entretiens avec les hommes, qui demandent souvent le regroupement avec leur famille, car ils ont quitté la vieille ville avec leur femme et enfants.


Selon l'OCHA, l'Office des Nations unies pour les opérations d'urgence, quelque 1 132 personnes ont été évacuées depuis vendredi de la vieille ville de Homs, après un siège de 600 jours. Aucune indication n'a été donnée quant au nombre de personnes qui se trouvent toujours dans l'enceinte de la vieille ville. L'Unicef a indiqué pour sa part que 400 enfants, faisant partie du groupe des 1 132 évacués, ont été vaccinés contre la polio. Il y a eu aussi 20 femmes enceintes évacuées. La plupart des personnes évacuées ont témoigné avoir souffert du « froid, de la faim, de l'eau impropre et des bombardements incessants », a indiqué la porte-parole de l'Unicef.

 

 


Régime et rebelles ont conclu une trêve par l'intermédiaire de l'ONU. Cette trêve a été prolongée jusqu'à ce soir pour permettre davantage d'évacuations et l'acheminement de l'aide à ceux qui ont choisi de rester dans ces quartiers ruinés par la guerre qui ravage la Syrie. L'évacuation des civils a néanmoins été suspendue pour la journée d'hier pour des « raisons logistiques » et devra reprendre aujourd'hui, selon le gouverneur Talal Barazi, estimant également qu'il était possible de « prolonger la trêve » si cela s'avérait nécessaire. « Les cinq quartiers (d'où les civils sont évacués) sont éloignés les uns des autres. La situation géographique est difficile, nous sommes en train d'assurer les passages adéquats en supprimant certaines barrières de sable », a expliqué le gouverneur.

 

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