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Pourparlers pour une trêve à Gaza: le chef du Hamas accuse Israël de tergiverser

Pourparlers pour une trêve à Gaza: le chef du Hamas accuse Israël de tergiverser

Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement islamiste palestinien Hamas basé à Doha, s'adresse à la presse après une rencontre avec le ministre iranien des Affaires étrangères à Téhéran, le 26 mars 2024. Photo AFP

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé mercredi Israël de tergiverser dans le cadre des négociations en vue d'une trêve à Gaza et de la libération d'otages qui y sont retenus.

Dimanche, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a reproché au mouvement islamiste palestinien d'avoir durci sa position dans les récents pourparlers qui n'ont guère progressé.

"L'occupation sioniste (Israël, ndlr) continue de tergiverser obstinément et ne répond pas à nos demandes légitimes de mettre fin à la guerre et à l'agression", a déclaré M. Haniyeh dans un discours diffusé lors d'une réunion du mouvement islamiste libanais Hezbollah, allié du Hamas.

Mardi, le bureau du Premier ministre israélien a fait savoir dans un communiqué que son équipe de négociateurs était revenue d'un nouveau cycle de négociations au Caire. "Dans le cadre des pourparlers, sous la médiation égyptienne, les médiateurs ont formulé une proposition actualisée pour le Hamas.

Pour sa part, un dirigeant du Hamas, Bassim Naeem, a déclaré mardi soir que son mouvement n'avait reçu "aucune proposition des médiateurs ou de l'occupation concernant un cessez-le-feu et un accord d'échange de prisonniers".

Dans son discours diffusé mercredi devant le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, M. Haniyeh, basé au Qatar, a réitéré les conditions du Hamas pour la paix. Celles-ci comprennent un cessez-le-feu permanent, un retrait total d'Israël de la bande de Gaza, le retour des personnes déplacées à Gaza, l'entrée sans entrave de l'aide, une reconstruction complète et "un accord respectable d'échange de prisonniers".

M. Haniyeh a également dénoncé la "participation directe des Américains" à la guerre à Gaza en fournissant des armes et des munitions à l'armée israélienne.

L'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël a fait au moins 1.160 morts, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles. D'après Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages dont 34 sont mortes, à Gaza.

En représailles, Israël a déclenché la guerre contre le Hamas, qui a fait près de 33.000 morts dans la bande de Gaza, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé mercredi Israël de tergiverser dans le cadre des négociations en vue d'une trêve à Gaza et de la libération d'otages qui y sont retenus.

Dimanche, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a reproché au mouvement islamiste palestinien d'avoir durci sa position dans les récents pourparlers qui...