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Berry souligne, devant une délégation française, la nécessité de "renforcer l'armée"

Berry souligne, devant une délégation française, la nécessité de

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, recevant une délégation française à Aïn el-Tiné, le 8 février 2024. Photo Hassan Ibrahim / Parlement libanais

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a mis en avant jeudi, lors d'une réunion avec une délégation française, la nécessité de « renforcer l'armée libanaise », sur fond de tensions à la frontière entre le Hezbollah et l'armée israélienne, depuis quatre mois.

Lors de cette réunion à Aïn el-Tiné, M. Berry et les responsables français ont discuté de « la situation générale au Liban et dans la région ». Le chef du Législatif a assuré aux responsables français « l'engagement du Liban en faveur de la mise en oeuvre de la résolution 1701 » du Conseil de sécurité de l'ONU et de la « nécessité de renforcer l'armée libanaise, en recrues et en équipement ».

Le mouvement Amal, dirigé par M. Berry, participe aux affrontements et a récemment annoncé la mort de cinq de ses combattants.

La délégation française reçue à Aïn el-Tiné, comprenait l'ambassadeur de France au Liban, Hervé Magro, ainsi que le Directeur général des Affaires politiques et de sécurité au ministère français des Affaires étrangères, Frédéric Mondoloni, la directrice générale des relations internationales et de la stratégie au ministère des Armées, Alice Rufo, et Emmanuel Suquet, adjoint à la direction du ministère pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Elle s'était précédemment rendue au Grand Sérail pour rencontrer Nagib Mikati.

M. Magro a affirmé, à l'issue de la réunion, avoir présenté au Premier ministre sortant les « idées » de Paris concernant la situation dans le sud du Liban.

Cette délégation a également été reçue au palais Bustros par le chef de la diplomatie libanaise Abdallah Bou Habib, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). « Le Liban trouve bienvenue la volonté de la France d'aider à trouver des solutions pour rétablir la paix et la stabilité dans les régions frontalières » avec Israël, a estimé le ministre sortant des Affaires étrangères.

Il a insisté sur « une approche complète et non partielle de l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU », qui avait mis fin à une guerre en 2006 entre le Hezbollah et Israël. « Ce qui nous importe aujourd'hui, c'est d'assurer le retour des habitants des villages frontaliers chez eux, de protéger les droits du Liban et de recouvrer le reste des territoires qu'Israël a divisés, de stopper leurs violations et de renforcer les capacités et l'effectif des forces armées libanaises », a ajouté le ministre.

La tournée de responsables français intervient deux jours après la visite à Beyrouth du chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné. Ce dernier avait effectué mardi une tournée auprès des dirigeants libanais. D'après Abdallah Bou Habib, son homologue français avait notamment « prévenu que les Israéliens pourraient déclencher une guerre ». 

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a mis en avant jeudi, lors d'une réunion avec une délégation française, la nécessité de « renforcer l'armée libanaise », sur fond de tensions à la frontière entre le Hezbollah et l'armée israélienne, depuis quatre mois. Lors de cette réunion à Aïn el-Tiné, M. Berry et les responsables français ont discuté de « la situation...