Les Etats-Unis visent la « désescalade », a assuré mardi le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, malgré les récentes frappes américaines au Yémen en réponse aux attaques des houthis en mer Rouge.
« Nous ne cherchons pas un conflit régional, loin de là », a-t-il déclaré au Forum économique mondial à Davos. « Nous cherchons à arrêter la propagation du conflit et créer les conditions de désescalade. »
Depuis vendredi, Américains et Britanniques ont mené plusieurs frappes contre les rebelles yéménites, qui assurent s'en prendre à des navires liés aux intérêts israéliens, en solidarité avec les Palestiniens de Gaza, où Israël et le Hamas sont en guerre depuis le 7 octobre. Mardi, un vraquier grec battant pavillon maltais a été touché par un missile au large du Yémen. « Il s'agit d'un défi mondial » car « une artère vitale du commerce international » est « prise en otage », a détaillé M. Sullivan. « C'est une crise à laquelle l'ensemble du monde doit réagir. » Selon lui, la suite du conflit ne dépend « pas uniquement des décisions des pays de la coalition » ayant frappé le Yémen la semaine dernière mais « le plus vaste groupe de pays, dont ceux ayant une influence à Téhéran et dans d'autres capitales du Moyen-Orient ».
Plus largement, pour la Maison Blanche, il existe aujourd'hui « une voie » pour éviter que la guerre à Gaza ne devienne un conflit plus large. « Nous travaillons avec les partenaires de la région pour essayer d'emprunter cette voie ». Mais en même temps « nous devons être vigilants » face à la possibilité d'escalade, a-t-il mis en garde.
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