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Trois hommes armés et deux civils israéliens tués à la frontière Liban-Israël

L'armée israélienne a tué dimanche trois hommes armés entrés sur son territoire, dans la région frontalière avec le Liban où deux civils israéliens, une mère et son fils, ont également péri dans un tir de missile venu du pays voisin.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, allié du groupe islamiste palestinien.

Lors d'une patrouille "dans le secteur de Har Dov", des soldats israéliens ont "repéré une cellule terroriste entrée en territoire israélien depuis le Liban qui a ouvert le feu" sur eux, a indiqué l'armée dans un communiqué.

Répliquant, les soldats israéliens ont tué "trois terroristes", a-t-elle ajouté, précisant que cinq soldats avaient été blessés, deux modérément et trois légèrement.

Har Dov est le nom israélien des Fermes de Chebaa, zone frontalière contestée.

Dans un communiqué cité par des médias libanais, un groupe, jusqu'à présent inconnu, se présentant sous le nom de "Kataeb Al Ezz Al Islamiya", a confirmé la mort de trois combattants lors de cette action, menée en représailles à l'assassinat du numéro 2 du Hamas dans la banlieue de Beyrouth.

Saleh al-Arouri a été tué le 2 janvier au Liban dans une frappe attribuée à Israël. Le Hezbollah pro-iranien avait affirmé que sa mort "ne resterait pas impunie" et qu'une riposte était "inéluctable".

Dimanche, le puissant mouvement islamiste libanais a indiqué avoir mené six attaques contre Israël, dont une sur le village israélien frontalier de Kfar Youval.

Une septuagénaire israélienne et son fils de 45 ans sont morts après que leur maison de ce village a été frappée par un missile antichar tiré depuis le Liban, ont annoncé les autorités municipales, les secours et l'armée israélienne.

Après avoir désigné l'homme tué comme militaire en tant que membre de l'unité d'autodéfense du village, l'armée israélienne a annoncé la mort de "deux civils".

Dans la journée, l'aviation israélienne a bombardé des "positions du Hezbollah" au Liban, a ajouté l'armée qui prévient qu'elle "continuera à défendre ses frontières de toute menace".

Dans un discours prononcé dimanche, Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah a estimé qu'Israël n'avait remporté "aucune victoire réelle ou semblant de victoire" depuis le début de la guerre à Gaza. "Il n'a pas réussi à atteindre ses objectifs déclarés, à moitié déclarés et implicites", a -t-il ajouté.

Israël a juré de "détruire" le Hamas après son attaque sans précédent sur son sol, qui a entraîné la mort d'environ 1.140 morts, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP sur la base des chiffres israéliens.

En réponse, Israël pilonne la bande de Gaza, territoire contrôlé depuis 2007 par le Hamas, allié du Hezbollah. Selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, près de 24.000 personnes y ont été tuées, en majorité des femmes, adolescents et enfants.

En plus de trois mois de violences à la frontière, 190 personnes ont été tuées au Liban, parmi lesquelles au moins 141 combattants du Hezbollah, selon un décompte de l'AFP. De l'autre côté de la frontière, l'armée israélienne a dénombré au moins 15 Israéliens tués, dont neuf soldats.
L'armée israélienne a tué dimanche trois hommes armés entrés sur son territoire, dans la région frontalière avec le Liban où deux civils israéliens, une mère et son fils, ont également péri dans un tir de missile venu du pays voisin. Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière entre l'armée israélienne et le...