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Liberté conditionnelle pour une détenue irano-allemande


Liberté conditionnelle pour une détenue irano-allemande

Des manifestants tiennent des photos de l'Irano-allemand Jamshid Sharmahd (à droite), condamné à mort en Iran, et de l'Irano-allemande Nahid Taghavi, détenue à la prison d'Evin à Téhéran, devant le ministère allemand des Affaires étrangères à Berlin. Photo INA FASSBENDER / AFP

La Germano-iranienne Nahid Taghavi, arrêtée en octobre 2020 à Téhéran, a été remise mardi en liberté « temporaire » et assignée à résidence, a déclaré sa fille Mariam Claren sur X (ex-Twitter).

Condamnée à plus de dix ans de prison pour appartenance à un groupe illégal et pour propagande contre le régime, « Nahid doit porter un bracelet électronique à la cheville », et rester dans un périmètre de 1.000 mètres autour de son appartement à Téhéran, a indiqué sa fille, précisant qu'elle été « libérée temporairement ».

Ces conditions « rendent sa libération plus comparable à une assignation à domicile », ajoute Mme Claren, tout en espérant que cela soit « un important premier pas vers sa libération sans condition ».

« Nous remercions tous ceux qui travaillent sans relâche pour Nahid et la libération de tous les prisonniers politiques », conclut-elle dans le message accompagné d'une photo de sa mère.

En décembre 2023, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock s'était entretenue du sort des Allemands détenus en Iran avec son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian.

Christian Buck, directeur général des affaires politiques du ministère des Affaires étrangères allemand, a précisé sur X que Mme Taghavi avait été libérée « pour raisons médicales », tout en ajoutant oeuvrer afin qu'elle puisse « retrouver sa famille ».

Bientôt septuagénaire, Mme Taghavi était emprisonnée à Evin, une prison de Téhéran tristement célèbre pour ses conditions de vie extrêmement difficiles.

Pendant l'été 2023, la dissidente iranienne Narges Mohammadi, qui a notamment reçu le Prix mondial de la liberté de la presse 2023 Unesco/Guillermo Cano, avait déclaré que la vie de Nahid Taghavi, sa co-détenue, était en danger.

Longtemps à l'isolement, un problème de disque vertébral dont elle souffrait déjà avant d'être en prison s'était aggravé, avait assuré Narges Mohammadi, ajoutant qu'elle souffrait aussi de douleurs aux disques cervicaux, de diabète et d'hypertension artérielle.

Défenseurs des droits humains et pays européens accusent Téhéran de détenir des dizaines d'étrangers sous des prétextes fallacieux dans une stratégie de prise d'otages pour arracher des concessions à l'Occident.

Au moins un autre Irano-allemand est détenu en Iran : Jamshid Sharmahd, arrêté en août 2020, a été condamné à mort par la Cour suprême pour son implication présumée dans un attentat contre une mosquée perpétré en 2008, qui avait fait 14 morts.

La Germano-iranienne Nahid Taghavi, arrêtée en octobre 2020 à Téhéran, a été remise mardi en liberté « temporaire » et assignée à résidence, a déclaré sa fille Mariam Claren sur X (ex-Twitter).Condamnée à plus de dix ans de prison pour appartenance à un groupe illégal et pour propagande contre le régime, « Nahid doit porter un bracelet électronique à la cheville », et...