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Technologies - SYSTÈME D’EXPLOITATION

Avec Windows 12, Microsoft prépare une petite révolution

Dopé à l’IA et doté d’une interface graphique remaniée, Windows 12 devrait reposer sur une nouvelle architecture modulaire pour s’adapter à différents usages. Mais il pourrait aussi se montrer encore plus exigeant que Windows 11 sur le plan matériel ! Le point sur ce que l’on sait du futur système de Microsoft.

Avec Windows 12, Microsoft prépare une petite révolution

Le campus de Microsoft à Redmond aux États-Unis. Photo d’illustration Bigstock

Alors que Windows 11 a toujours autant de mal à s’imposer et à se stabiliser, comme en témoignent les innombrables mises à jour à problèmes qui s’enchaînent depuis sa sortie, Microsoft prépare son successeur, logiquement baptisé Windows 12. Si l’éditeur reste encore très discret sur les grandes nouveautés qu’il apportera, on sait déjà que l’accent sera mis sur des fonctions faisant appel à l’intelligence artificielle et au cloud, comme pour la suite bureautique Microsoft 365, récemment dopée à l’IA, dans un mouvement général vers ce nouvel eldorado qui attire et agite toute la planète techno depuis quelques mois, avec l’engouement des robots conversationnels de type ChatGPT. Quoi qu’il en soit, si Microsoft garde encore le silence sur ses projets, plusieurs fuites et prédictions commencent à donner une idée de ce à quoi ressemblera le futur système d’exploitation des PC.

Une nouvelle architecture ?

Hormis l’intégration poussée d’intelligence artificielle, la plus grande nouveauté de Windows 12 devrait tenir à son architecture, entièrement repensée. Selon les spécialistes de Windows Central, les équipes de développement de l’éditeur travailleraient sur une structure modulaire baptisée CorePC qui s’inspirerait, en partie de MacOS, le système d’exploitation d’Apple. L’idée serait d’abandonner le côté monolithique du Windows actuel, et notamment l’héritage des anciennes versions qui l’alourdissent, pour exploiter une structure plus légère, avec un cœur commun– d’où le nom CorePC – et des modules adaptés à différents usages, avec plusieurs niveaux de compatibilité des fonctions et des applications (bureautique, éducation, création, etc.). Une architecture qui permettrait également de proposer des éditions personnalisées de Windows 12 selon la configuration matérielle disponible (PC portable, PC gaming, etc.), en se débarrassant notamment de Win32, un sous-ensemble lourd dont tout le monde n’a pas besoin aujourd’hui, mais qui demeure présent dans toutes les versions de Windows pour des questions de compatibilité.

Quel PC pour Windows 12 ?

Windows 11 a soulevé de nombreuses critiques quant à ses exigences matérielles. Et pour cause : il réclame non seulement un processeur récent mais aussi une puce de sécurité TMP 2.0, ce qui empêche de l’utiliser sur de très nombreux PC, même assez récents. Certes, il existe plusieurs moyens de contourner les contraintes imposées par Microsoft, mais il faut accepter des limitations et l’absence de garantie que tout fonctionne correctement à terme, notamment pour les mises à jour fonctionnelles et les correctifs de sécurité. Rien d’étonnant à ce que beaucoup préfèrent rester sous Windows 10, d’autant que Windows 11 se fait encore remarquer pour ses bugs qui abaissent parfois ses performances…

Malheureusement, et comme il fallait s’y attendre, Windows 12 ne devrait pas se montrer plus tolérant en matière d’exigences matérielles. Pire : il se pourrait qu’il soit encore plus gourmand. En effet, les spécialistes – généralement bien informés – du site allemand Deskmodder croient savoir que Windows 12 réclamera 8 Go de mémoire vive au minimum, soit le double de ce que demande Windows 11. Une gourmandise qui pourrait s’expliquer par les besoins en RAM de l’IA et des fonctions cloud, qui devraient considérablement alourdir le système. Car on se doute bien que la majorité de cette mémoire vive sera occupée par Windows, et pas par les applications et les logiciels « utiles », comme c’est déjà le cas pour Windows 11.

Certes, 8 Go n’est pas une quantité déraisonnable de Ram en 2023 – c’est d’ailleurs la taille de mémoire installée par défaut sur la plupart des PC actuellement dans le commerce. Mais c’est souvent le maximum pour des ordinateurs plus anciens. Et, surtout, cela signifie qu’il faudra plutôt tabler sur 16 voire 32 Go pour pouvoir utiliser Windows 12 confortablement, avec des logiciels – et pas simplement pour admirer le bureau ! En clair, si vous achetez aujourd’hui un PC en espérant passer à Windows 12 quand il sera disponible, prenez un modèle qui puisse accueillir au moins 16 Go pour être tranquille.

Quelle interface ?

Outre une évidente épuration générale, qui s’inscrit dans la continuité de la démarche entamée pour Windows 11, on note une plus grande modularité des éléments fonctionnels avec même quelques idées visiblement inspirées de MacOS. La Barre des tâches avec ses icônes centrées est toujours là, mais elle semble détachable, pour pouvoir se positionner n’importe où à l’écran. Des icônes de statut (Wi-Fi, batterie, heure) apparaissent en haut à droite, comme sur un smartphone. Et des infos de météo s’affichent dans le coin supérieur gauche. Tandis qu’un champ de recherche flottant – et ressemblant à Spotlight sur Mac – se retrouve au milieu, en haut, indépendant de la Barre des tâches. En fait, tout semble plus doux, et conçu pour une utilisation hybride, à la fois pour écran tactile et pour le classique couple clavier-souris.

Quand sortira Windows 12 ?

Bien entendu, Microsoft n’a encore rien annoncé d’officiel sur Windows 12. Mais on peut légitimement supposer que les designers et les ergonomes de Redmond travaillent sérieusement sur l’interface et les fonctions du futur système pour le rendre plus clair, plus pratique et plus agréable, en tenant compte des erreurs du passé – Windows Vista, Windows 8… et des nouvelles attentes et habitudes des utilisateurs. Et on peut également parier que Windows 12 devrait sortir à l’automne 2024, comme le prédisent de nombreux experts. Une date vraisemblable, qui trois ans après le lancement de Windows 11 devrait permettre à l’éditeur de repartir d’un bon pied, en ayant dopé son système à l’IA. Il faut juste espérer que Microsoft ne commette pas les mêmes erreurs, en sortant un produit prématurément, avec simplement des retouches esthétiques et quelques ajouts pas toujours utiles : il est grand temps de retrouver un Windows abouti, à la fois fiable et innovant.

Sources : rédaction et web

Alors que Windows 11 a toujours autant de mal à s’imposer et à se stabiliser, comme en témoignent les innombrables mises à jour à problèmes qui s’enchaînent depuis sa sortie, Microsoft prépare son successeur, logiquement baptisé Windows 12. Si l’éditeur reste encore très discret sur les grandes nouveautés qu’il apportera, on sait déjà que l’accent sera mis sur...

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