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Jugée en France pour "négligence", la patronne du FMI Christine Lagarde "assume" tout

La patronne du FMI Christine Lagarde, jugée en France pour des négligences présumées qui auraient conduit à un énorme détournement d'argent public quand elle était ministre de l'Economie française, a dit vendredi "assumer" ses décisions, confiant que le risque de fraude lui avait "totalement échappé".

"J'ai décidé et j'assume mes décisions", a affirmé à la barre Christine Lagarde, qui prenait pour la dernière fois la parole au cours de ce procès devant la Cour de justice de la République (CJR), une juridiction d'exception.
Le verdict sera rendu lundi à 14H00 GMT.

Se reposant par instants sur une déclaration écrite, elle a assuré qu'en 2007 et 2008 elle n'avait "jamais" eu d'avertissement "d'aucune sorte" sur de possibles malversations, et ajouté: "Le risque de la fraude m'a totalement échappé".
"Ces cinq jours d'audience mettent fin à cinq années d'épreuve pour mon compagnon, mes fils, mes frères qui sont là dans la salle", a encore déclaré Christine Lagarde, ravalant un sanglot.

Elle risque jusqu'à un an de prison et 15.000 euros d'amende. Le parquet a requis sa relaxe estimant que "les charges propres à fonder une condamnation pénale" de Christine Lagarde n'étaient "pas réunies".
La directrice générale du Fonds monétaire international est jugée depuis lundi à Paris pour "négligence" dans sa gestion du règlement d'un conflit entre l'homme d'affaires Bernard Tapie et l'ancienne banque publique Crédit Lyonnais.

Le ministère de l'Économie et des Finances a permis en 2007 un arbitrage privé qui, l'année suivante, a accordé à M. Tapie plus de 404 millions d'euros, pris sur les deniers publics. Cette décision a été annulée l'année dernière, la justice civile estimant qu'elle était entachée de fraude.

La patronne du FMI Christine Lagarde, jugée en France pour des négligences présumées qui auraient conduit à un énorme détournement d'argent public quand elle était ministre de l'Economie française, a dit vendredi "assumer" ses décisions, confiant que le risque de fraude lui avait "totalement échappé".
"J'ai décidé et j'assume mes décisions", a affirmé à la barre Christine...