Les transporteurs routiers libanais ont menacé jeudi de recourir à l'escalade en fermant prochainement les centres d'enregistrement de véhicules, alors qu'ils bloquent les centres d'inspection mécanique depuis plusieurs semaines, réclamant l'annulation du processus de privatisation de ces centres.
"Si nos demandes ne sont pas prises en compte, nous bloqueront la prochaine fois tous les centres d'enregistrement de véhicules, que ce soit à Dekouané (banlieue-est de Beyrouth) ou ailleurs", a prévenu Bassam Tleis, président de la fédération des syndicats des transporteurs terrestres, lors d'un point de presse devant le siège du ministère de l'Intérieur à Beyrouth.
Il a demandé au président de la République, Michel Aoun, d'entrer en contact avec le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk afin de résoudre la crise, en annulant le processus de privatisation.
M. Tlaïs n'a pas fixé de date pour le prochain mouvement de contestation, mais il a fait savoir qu'elle sera communiquée à l'issue de la réunion de la fédération, lundi prochain.
Les transporteurs routiers lancent depuis plusieurs mois des appels pour réclamer l'annulation du processus de privatisation des centres d'inspection mécanique et d'enregistrement des véhicules, compte tenu du fait que le contrat BOT (Build Operate Transfer) qui en confiait la gestion à la société Fal a pris fin le 1er juillet. Les syndicats protestent également contre l'augmentation des tarifs qui seront imposés aux usagers par le nouveau prestataire.
"Si nos demandes ne sont pas prises en compte, nous bloqueront la prochaine fois tous les...
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