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Moyen Orient et Monde - Nucléaire

Washington menace Pyongyang d’une « riposte massive »

Nouvelle poussée de fièvre au jour d'un tir raté, hier, de missile balistique par la Corée du Nord.

Les États-Unis ont menacé, hier, la Corée du Nord d'une « riposte massive » si Pyongyang avait recours à l'arme nucléaire, une nouvelle poussée de fièvre le jour d'un tir raté de missile balistique par le régime communiste.
La Corée du Nord, sous sanctions internationales depuis 10 ans pour ses programmes nucléaire et de missiles, a tiré mercredi tard la nuit un missile Musudan – capable théoriquement d'atteindre des bases américaines jusque sur l'île de Guam –, mais il a explosé, selon les armées sud-coréenne et américaine. Même s'il a échoué, le tir est survenu juste avant le troisième débat de la présidentielle américaine, mercredi soir, entre Hillary Clinton et Donald Trump, une manière de souligner le défi que représente la Corée du Nord pour le prochain occupant de la Maison-Blanche.
« Nous condamnons fermement l'essai de la nuit dernière », a protesté hier le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, lors d'une conférence de presse à Washington, avec son homologue sud-coréen Han Min-koo. Reprenant les termes d'un communiqué commun sur l'alliance « stratégique » États-Unis/Corée du Sud, publié mercredi avant le tir, le patron du Pentagone a promis que les États-Unis « mettront en échec toute attaque contre l'Amérique ou ses alliés et répondront de manière massive et efficace à tout recours à des armes nucléaires ». Pour sa part, la présidente sud-coréenne Park Geun-hye a accusé la Corée du Nord de « menacer » toute l'Asie, et le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a dénoncé « l'obsession maniaque » de Pyongyang avec les bombes nucléaires et les missiles.
À Paris, le Quai d'Orsay a également condamné « ces nouvelles provocations inacceptables, qui violent la résolution 2 270 du Conseil de sécurité de l'Onu (...) et constituent une menace pour la paix et la sécurité régionales et internationales ».
Il s'agit du second lancement raté en moins d'une semaine de ce missile Musudan, une arme de fabrication maison dévoilée il y a tout juste six ans. D'une portée théorique de 2 500 à 4 000 km, ce missile pourrait, dans sa fourchette basse, atteindre la Corée du Sud ou le Japon, et dans sa fourchette haute, toucher l'île de Guam. Le Conseil de sécurité de l'Onu avait condamné le premier tir, survenu samedi dernier, alors même qu'il débat de nouvelles sanctions contre Pyongyang en réaction à son cinquième essai nucléaire, mené le 9 septembre.
Le missile Musudan a désormais été testé huit fois cette année, dont une seule avec succès. Mais, malgré les échecs, des spécialistes estiment que le programme balistique progresse à allure soutenue. « S'ils continuent à ce rythme, le missile à portée intermédiaire Musudan pourrait être opérationnel (...) l'année prochaine, soit bien plus tôt que ce à quoi on s'attendait », jugeait récemment John Schilling, ingénieur en aérospatiale.

(Source : AFP)

Les États-Unis ont menacé, hier, la Corée du Nord d'une « riposte massive » si Pyongyang avait recours à l'arme nucléaire, une nouvelle poussée de fièvre le jour d'un tir raté de missile balistique par le régime communiste.La Corée du Nord, sous sanctions internationales depuis 10 ans pour ses programmes nucléaire et de missiles, a tiré mercredi tard la nuit un missile Musudan –...

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