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L'appartenance de la Turquie à l'Otan n'est pas remise en cause (responsable turc)

La Turquie reste un membre fort de l'Otan et les relations avec la Russie, tout juste remises sur les rails, ne constituent pas une alternative à son appartenance à l'Alliance, a déclaré mercredi le porte-parole du président Recep Tayyip Erdogan.

Ibrahim Kalin répondait lors d'un point de presse aux spéculations sur l'appartenance d'Ankara à l'Otan, au lendemain d'une visite symbolique en Russie où le chef de l'Etat turc a scellé la réconciliation avec son homologue Vladimir Poutine après des mois de brouille.

"Il n'y a aucune discussion sur le fait que la Turquie ne devrait pas rester membre", a dit M. Kalin, "c'est quelque chose d'important, nous sommes un membre fort" de l'Otan, a poursuivi le porte-parole au palais présidentiel d'Ankara.

Peu avant, le même message avait été envoyé par une porte-parole de l'Otan, qui réagissait, dans un communiqué, à des "spéculations" dans la presse à ce sujet.
"L'appartenance de la Turquie à l'Otan n'est pas en question", et l'Otan "compte sur les contributions continues" de la Turquie, qui "peut compter sur la solidarité et le soutien" de l'organisation, a affirmé cette porte-parole, Oana Lungescu.

A Ankara, M. Kalin a poursuivi : "Nous ne voyons pas nos relations (avec les autres pays) comme étant exclusives, nous les voyons comme mutuellement enrichissantes".
Ankara représente un rempart stratégique sur le flanc sud-est de l'Alliance du Traité de l'Atlantique Nord, avec la deuxième plus puissante armée des 28 membres, derrière les Etats-Unis.

M. Kalin a réaffirmé qu'après le coup d'Etat manqué du 15 juillet, la Turquie s'était sentie abandonnée par les pays de l'Union européenne, dont aucun dirigeant n'avait fait le déplacement pour la soutenir.
"Tout le monde est allé à Paris -- notre Premier ministre y est allé -- et a apporté son soutien (à la France après les attentats de janvier 2015) mais après la tentative de putsch, aucun leader n'est venu en Turquie", a-t-il regretté.
"Ils ont appelé, et nous les en remercions. Mais après un moment aussi critique, était-il si difficile de venir en Turquie?", a demandé le porte-parole.

Concernant la Syrie, M. Kalin a indiqué que la position d'Ankara n'avait pas changé, en dépit de la réconciliation avec la Russie: "Nous voulons toujours qu'il parte", a-t-il dit au sujet du président syrien Bachar el-Assad. Notre position n'a pas changé".

La Turquie reste un membre fort de l'Otan et les relations avec la Russie, tout juste remises sur les rails, ne constituent pas une alternative à son appartenance à l'Alliance, a déclaré mercredi le porte-parole du président Recep Tayyip Erdogan.
Ibrahim Kalin répondait lors d'un point de presse aux spéculations sur l'appartenance d'Ankara à l'Otan, au lendemain d'une visite symbolique...