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Sport - Jeux olympiques / Les athlètes libanais - Focus

Londres 1948-Rio 2016 : petit historique rapide...

Londres constitue incontestablement une étape importante pour le sport libanais, dans la mesure où c'est dans la capitale britannique, à l'occasion des Jeux de 1948, que l'aventure olympique des athlètes venus du pays des Cèdres a commencé. C'est là, en effet, où la première délégation libanaise comprenant des athlètes (1 boxeur, 5 lutteurs et 2 tireurs) s'est rendue avec les rêves olympiques les plus fous.

Mais avant d'en arriver là, la renaissance sportive au Liban remonte à 1920. À partir de cette date, des clubs de football, d'athlétisme, de natation, de ski, de lutte, de boxe, d'haltérophilie, etc, ont successivement vu le jour. Ces sports ont été pratiqués pendant un certain temps sans autorités responsables, et ce n'est qu'en 1933 que les fédérations ont commencé à être formées. Quoique ne possédant pas de comité olympique, le Liban a envoyé une délégation d'officiels, dirigée par Pierre Gemayel, aux Jeux de la XIe Olympiade à Berlin, en 1936. C'est justement à l'occasion de ces Jeux que cheikh Pierre a été impressionné par la discipline allemande et s'en est inspiré pour son futur parti. Mais cela est une autre histoire.

Ce n'est que onze ans après, en 1947, sur les conseils et directives d'Angelo Bolanaki, membre du Comité olympique grec, qu'a été fondé le Comité olympique libanais (COL), dont le premier président fut Gabriel Gemayel. À partir de cette date, le COL s'est efforcé d'assurer la représentation de son pays à chaque Olympiade d'été, de même qu'à chaque édition des Jeux d'hiver.

Si, à ce jour, aucun sportif libanais ne détient un titre olympique, deux lutteurs, Zakaria Chéhab, médaille d'argent, et Khalil Taha, médaille de bronze, se sont illustrés en 1952 (lutte gréco-romaine), et un haltérophile, Mohammad Traboulsi, a remporté la médaille d'argent en 1972. La dernière médaille olympique décrochée par un Libanais remonte aux Jeux de Moscou (1980), où Hassan Béchara décrochait le bronze – décidément, c'est une spécialité – en lutte gréco-romaine.

Soixante-huit ans plus tard, le Liban se rend à Rio de Janeiro avec une délégation forte de 9 athlètes, avec l'objectif de mettre un terme à une disette de 36 années. Mais « ce sera très difficile de décrocher une médaille », a confié, avec objectivité et réalisme, à L'Orient-Le Jour un haut dirigeant du COL. Pour la petite histoire, et fidèle à ses traditions, la délégation libanaise compte plus d'officiels (17 en tout) que d'athlètes...

 

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