Un groupe musulman danois s'est désolidarisé jeudi de la proposition faite la veille par son vice-président d'enterrer Adel Kermiche, l'un des deux jihadistes qui ont assassiné un prêtre français le 26 juillet, au Danemark.
Dans une interview mercredi au Jyllands-Posten, l'un des principaux journaux danois, le vice-président du Fonds islamique danois pour les enterrements avait déclaré que son organisation était prête à enterrer le jihadiste de 19 ans au Danemark, si les musulmans de France s'y refusent par peur de "salir l'islam".
"Ses déclarations n'ont pas été faites au nom du Fonds", a déclaré dans un mail à l'AFP le chef du groupe danois Bashir Ahmad Nazmi, faisant référence à l'interview de Kasem Said Ahmad, que les médias danois ont désigné comme son président.
Le cimetière musulman de Brondby, près de Copenhague, est seulement "pour les musulmans du Danemark", affirme le Fonds islamique dans un bref communiqué.
L'interview a déclenché une vague de critiques de la part de la classe politique et de la presse danoises. Un porte-parole du parti anti-immigration, le parti du peuple danois, avait notamment qualifié l'annonce de "gênante pour le Danemark".
L'an dernier, un jihadiste danois d'origine palestinienne, Omar El-Hussein, auteur de deux attentats à Copenhague en février 2015 avait été enterré dans le cimetière musulman de Brondby.
Dans une interview mercredi au Jyllands-Posten, l'un des principaux journaux danois, le vice-président du Fonds islamique danois pour les enterrements avait déclaré...
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