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Sport - Calcio

Juventus : et pourtant elle tourne, l’attaque

L’absence d’un grand buteur, seule faille de la Juventus, ne l’empêche ni de voler vers les quarts de la Ligue des champions ni de survoler la série A... ni de marquer beaucoup de buts, comme Alessandro Matri et Fabio Quagliarella l’ont rappelé contre le Celtic.
« Nous nous organisons autrement », lâchait Antonio Conte dans les couloirs du stade de Naples où le match nul (1-1) ne reflétait pas la supériorité de son équipe, faute d’un tueur de surface.
Pas de Cristiano Ronaldo (Real Madrid) ni d’Edinson Cavani (Napoli) à la Juve, mais un sextette de « seconds couteaux » au service du collectif, et de la deuxième attaque d’Italie (54 buts, derrière la Roma).

Mirko Vucinic, le créateur (8 buts entre série A et C1) :
Seul véritable titulaire en pointe du 3-5-2, le Monténégrin est surtout là pour créer des différences et faire marquer les autres grâce à son inventivité et ses décalages. Mais il marque aussi : 6 buts en championnat et 2 sur la scène européenne.

Alessandro Matri, l’homme en forme (8) :
Au placard en début de saison, il a surgi en 2013 pour marquer but sur but et notamment ouvrir deux fois le score pour lancer les promenades contre le Celtic (3-0/2-0). Après de terribles maladresses à ce niveau et cinq mois de jeûne total, il a retrouvé le chemin du but et la confiance, comme par magie.

Fabio Quagliarella, le plus régulier (11) :
« Quaglia » a le meilleur rendement, il est le meilleur buteur en C1 (4 buts) avec le plus petit temps de jeu ! Avant le but du 2-0 contre le Celtic mercredi, il avait notamment réussi un doublé crucial à Chelsea (2-2), où la Juve était menée 2-0 au premier match.

Sebastian Giovinco, la déception (9) :
La « Fourmi atomique » a un défaut rédhibitoire aux yeux des tifosi : elle n’inscrit jamais de buts importants. Giovinco ne marque que quand la Juve mène déjà et n’a pas réussi à faire la décision. Longtemps préféré par Conte au côté de Vucinic, il a ces temps-ci perdu sa place au profit de Matri. Mais dans le roulement en attaque, il pourrait à nouveau avoir sa chance.

Nicolas Anelka et Nicklas Bendtner, jokers restés dans la manche (0) :
Le Français, arrivé en janvier, n’a joué que 25 minutes, 20 en championnat, 5 en Ligue des champions, la faute à une préparation incomplète puis à des petites blessures. Recruté, faute de Didier Drogba, pour palier l’absence de buteur de race, il n’a pas encore pu démontrer sa valeur.
Le Danois Bendtner est l’ovni du compartiment offensif. Il a très peu joué, son profil de finisseur grand et puissant un peu frustre tactiquement ne s’est pas adapté aux schémas bianconeri, et en outre sa situation personnelle vient de se compliquer : il a été arrêté au Danemark pour conduite en état d’ébriété. Faute de l’ivresse du but...

Les autres artificiers :
Les champions d’Italie marquent surtout beaucoup grâce à leur milieu de terrain, leur point fort avec le trio magique Claudio Marchisio (6 buts), Arturo Vidal (8) et Andrea Pirlo (5), complété par le douzième homme de Conte, Paul Pogba (5) et sa frappe d’avion de chasse. À la Juve, le danger vient de partout.

Italie – 28e journée : Milan, la route pour Barcelone passe par Gênes
L’AC Milan doit se concentrer sur son match avancé de la 28e journée de série A contre le Genoa, aujourd’hui, avant de penser à son 8e de finale retour de Ligue des champions contre Barcelone, mardi.
« Il n’y aura pas de turn-over, a promis Massimiliano Allegri en conférence de presse. Je n’aime pas raisonner de cette manière, parce que 3 points à Marassi (le quartier du stade Ferraris de Gênes) sont plus importants que le Barça, auquel nous penserons à partir de samedi. »
Le technicien rossonero tient son rôle, avec sa coutumière communication lisse, mais tous les tifosi du « Diable » pensent au grand rendez-vous du Camp Nou, après avoir surpris les géants catalans à l’aller (2-0).
Mais il a raison de se méfier, l’an dernier le Milan a fait un grave faux pas et a perdu le titre en gérant mal l’avant et l’après-match retour contre le Barça, mais il s’agissait des quarts de finale.
Tenu en échec à Catane (1-1) puis battu à domicile par la Fiorentina (2-1), le Milan s’était laissé doubler par la Juventus dans la course au « scudetto » et ne l’avait plus revue.
Dans la ville de Christophe Colomb, Allegri ne devrait ménager qu’Ignazio Abate et peut-être Kevin-Prince Boateng, qui pourrait laisser sa place au Français Mbaye Niang.
En attaque, Mario Balotelli ne sera pas titulaire, car « il n’a pas 90 minutes dans les jambes » après avoir été absent deux semaines pour un coup à un genou, a précisé Allegri. Mais il devrait entrer en jeu pour reposer Giampaolo Pazzini, attendu au Camp Nou mardi car « Super Mario » n’est pas qualifié pour jouer la C1 avec le Milan.
Demain l’Udinese reçoit l’AS Rome pour un duel aux portes de l’Europe.
Dimanche le leader, la Juve, accueille Catane et son dauphin, Naples, va au Chievo Vérone.
« Nous nous organisons autrement », lâchait Antonio Conte dans les couloirs du stade de Naples où le match nul (1-1) ne reflétait pas la supériorité de son équipe, faute d’un tueur de surface.Pas de Cristiano Ronaldo (Real Madrid) ni d’Edinson Cavani (Napoli) à la Juve, mais un sextette de « seconds couteaux » au service du collectif, et de la deuxième attaque d’Italie (54...

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