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Sport

Brésil : la Seleçao rappelle Scolari et fait du neuf avec du vieux

En rappelant hier Luiz Felipe Scolari, 64 ans, aux commandes de la Seleçao, la Fédération brésilienne a misé sur une valeur sûre qui essayera d’éprouver à nouveau la recette victorieuse du Mondial 2002, à 18 mois de « sa » Coupe du monde.

Luiz Felipe Scolari a 16 mois pour rééditer l’exploit de 2002 où l’entraîneur Auriverde, aujourd’hui âgé de 64 ans, avait ramené au pays une cinquième Coupe du monde au Brésil, la dernière remportée par la Seleçao. CBF – Andrew Ricardo/AFP

Après les échecs des Mondiaux 2006 et 2010, marqués par des éliminations dès les quarts de finale, il reviendra donc à « Felipao » de faire briller la sélection brésilienne à domicile, pour ce qui ressemble au défi ultime d’une carrière d’entraîneur.
Il pourra partager l’immense pression avec un autre vieux briscard, Carlos Alberto Parreira, 69 ans, nommé, lui, au poste de directeur des équipes nationales, 18 ans après avoir remporté la Coupe du monde organisée aux États-Unis.
« Notre seul compromis est de chercher, de montrer ce qu’il y a de mieux dans notre football, et c’est dans ce sens, dans ce but (de gagner le Mondial) que nous avons choisi ces deux grands champions respectés dans le monde entier, comme le sont Felipe Scolari et le champion Carlos Alberto Parreira », a déclaré le président de la CBF, José Maria Marin, lors d’une conférence de presse à Rio de Janeiro.
« Nous avons l’obligation de remporter le titre, nous allons travailler pour ça », a affirmé quant à lui Scolari.
S’il assure que le Brésil « n’est pas favori » de son Mondial, cet ancien défenseur, sans passé notable de joueur, essayera toutefois de trouver la formule gagnante pour tirer le meilleur de son effectif. Un pari qu’il avait réussi en 2002, mais aussi avec le Portugal, qu’il a mené à une place de finaliste de l’Euro 2004 puis de demi-finaliste du Mondial 2006.
Il y a en tout cas urgence pour les quintuples champions du monde, laissés avec plus de doutes que de certitudes après le mandat de deux ans de Mano Menezes, licencié vendredi dernier. Avec « seulement » 21 victoires en 40 rencontres et des défaites contre de nombreuses grandes nations (France, Allemagne, Argentine), Menezes n’avait réussi ni à imposer son style de jeu ni à faire briller sa nouvelle génération de joueurs (Marcelo, Moura, Ganso...) organisée autour de la pépite Neymar.
Il reviendra donc à Scolari de trouver la bonne émulsion, avec à l’horizon immédiat le test grandeur nature que représente la Coupe des confédérations 2013, du 15 au 30 juin, au Brésil, et dont le tirage au sort a lieu samedi. La Seleçao, descendue au 13e rang du classement FIFA, en est le tenant du titre et aura un aperçu de l’attente suscitée par ses performances, tout en s’étalonnant face à des adversaires de taille (Espagne, Italie, Mexique, Uruguay...).
Reste encore au technicien à chasser ses propres interrogations, après quatre années en demi-teinte à la tête de différents clubs.
Évincé en février 2009 après seulement huit mois à la tête de Chelsea – un club, certes, broyeur d’entraîneurs –, Scolari a quelque peu disparu du paysage. Une pige lucrative en Ouzbékistan (2009-2010) plus tard, il est ensuite retourné au pays, aux commandes de Palmeiras.
L’expérience a toutefois tourné court en septembre dernier, après deux années marquées par une maigre Coupe du Brésil, Scolari payant les mauvais résultats du club paulista.
Il pourra trouver des premiers éléments de réponse dès le 6 février face à l’Angleterre en amical, déjà sous pression : le compte à rebours ne lui laissera plus alors que 16 mois.
Après les échecs des Mondiaux 2006 et 2010, marqués par des éliminations dès les quarts de finale, il reviendra donc à « Felipao » de faire briller la sélection brésilienne à domicile, pour ce qui ressemble au défi ultime d’une carrière d’entraîneur.Il pourra partager l’immense pression avec un autre vieux briscard, Carlos Alberto Parreira, 69 ans, nommé, lui, au poste de...
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