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Sport - Football

La Squadra Azzura se méfie de la Croatie

Même requinquée par sa bonne sortie contre l’Espagne (1-1), l’Italie redoute son match contre la Croatie, qu’elle n’a jamais battue et qui l’attend aujourd’hui à Poznan (19h, heure de Beyrouth), assise dans le fauteuil de leader du groupe C de l’Euro 2012.
« Je crains la Croatie. Elle fera souffrir tout le monde, nous compris, assurait dès le printemps Cesare Prandelli. Après le tirage au sort, on ne m’a parlé que de l’Éire de (Giovanni) Trapattoni et de l’Espagne, mais j’ai dit que le match le plus important était celui contre la Croatie, historiquement le deuxième match est déterminant. »
Le sélectionneur italien avait raison, la « Nazionale » a deux longueurs de retard et a besoin d’une victoire... contre une équipe qu’elle n’a jamais battue depuis l’indépendance de la Croatie (1991). « Nous ne l’avons pas oublié ! » assure-t-il.
Il ne faut pas perdre de vue que si l’Italie va mieux après un bon match contre l’Espagne, elle n’a tout de même plus gagné depuis l’amical en Pologne (2-0) le 11 novembre 2011 (avec le seul but de Mario Balotelli en « azzurro »).
Contre les champions du monde, « on pourrait croire qu’on a résolu tous les problèmes, ce n’est pas la cas, insiste Prandelli. On affronte une équipe complètement différente, imprévisible, qui sait changer de système d’une mi-temps à l’autre. Je connais bien Slaven Bilic, son travail et son équipe, qui pratique un jeu très technique et joue avec beaucoup d’orgueil ».

« Toto » au côté de Cassano ?
Le sélectionneur italien pourrait troquer son 3-5-2 pour un 4-4-2, même s’il annonce vouloir « ne pas trop changer, pour donner de la continuité ». Renoncera-t-il à sa toute nouvelle défense à cinq, en repositionnant Daniel De Rossi au milieu ? « Je ne le vois pas dans une défense à quatre, ou alors en cours de match », a-t-il dit en guise d’indication.
L’autre point d’interrogation concerne Balotelli, qui a dévoré une balle de but copieuse comme un golonko, jambonneau à la bière dont les Polonais sont friands. Il pourrait laisser sa place à Antonio Di Natale, buteur dès son entrée en jeu contre l’Espagne. « Quand on aura décidé comment contrer cette équipe, on choisira les attaquants », a dit Prandelli.
Mais le jeu des allusions incite à voir « Toto » comme favori au côté d’Antonio Cassano. « L’aspect nerveux et physique comptera dans mes choix, explique le coach. “Balo” est un garçon de 22 ans, il cherche le chemin de la maturité, il doit pour la première fois démontrer son potentiel aux yeux du monde entier.
Et il sent cette responsabilité. »  Bilic a moins de choix sur le banc et devrait proposer sensiblement la même équipe, axée autour de Dario Srna, capitaine et homme à tout faire, l’étoile Luka Modric et la révélation Mario Mandzukic, double buteur contre l’Éire, avec la complicité du gardien Shay Given.
Mais la qualification est envisageable. « Nous pensons pouvoir battre une des deux équipes, l’Espagne ou l’Italie, dit Bilic, et une victoire devrait nous permettre d’atteindre les quarts de finale. »
Il faudra également surveiller les chauds supporteurs croates, dans le collimateur de l’UEFA après les fumigènes et projectiles lancés contre l’Éire.

         (Source : agences)
Même requinquée par sa bonne sortie contre l’Espagne (1-1), l’Italie redoute son match contre la Croatie, qu’elle n’a jamais battue et qui l’attend aujourd’hui à Poznan (19h, heure de Beyrouth), assise dans le fauteuil de leader du groupe C de l’Euro 2012.« Je crains la Croatie. Elle fera souffrir tout le monde, nous compris, assurait dès le printemps Cesare...

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