Brèves

Jeux arabes
Doha veut convaincre
Plus de 5 000 athlètes participent à partir d’aujourd’hui aux 12es Jeux arabes à Doha, nouvelle occasion pour le Qatar de tester sa capacité à organiser de grands événements multisports, alors que le CIO doit trancher dans six mois sur sa candidature aux Jeux olympiques 2020.
Comme les Jeux asiatiques 2006 à Doha, qui avaient marqué le début de l’offensive qatarie sur le marché des grands événements sportifs, les Jeux arabes sont une scène idéale pour le petit État du Golfe, premier de la région à organiser cette compétition.
Avec 29 sports et 33 disciplines au programme, 14 sites de compétition, 21 pays participants, plus de 1 000 représentants des médias, 4 000 volontaires et 6 000 sportifs et membres de délégation, l’organisation de la compétition panarabe va être scrutée par les décideurs du Comité international olympique chargés de livrer, au mois de juin, une short-list de finalistes entre Bakou, Rome, Madrid, Doha, Tokyo et Istanbul pour l’élection qui se jouera en septembre 2013.
« Tous ces événements multisports sont une valeur ajoutée pour nous, croit le secrétaire général du CNO qatari, cheikh Saoud ben Abdulrahman al-Thani. Ils donnent confiance en nous aux décideurs du sport. »
Durant quinze jours, les Jeux arabes vont donc être une sorte de laboratoire dans la totalité des sports olympiques et d’autres disciplines plus incongrues telles que le bowling, le body building ou les échecs.
Le CNO du Qatar a enfreint une autre règle olympique en décidant de distribuer de généreuses primes aux médaillés, histoire de rendre plus attractive la compétition pour les champions de la région.
Des champions dont ne feront pas partie les athlètes de la Syrie qui a décidé de boycotter les Jeux pour protester contre sa suspension par la Ligue arabe.

Dakar 2012
Nasser al-Attiyah défendra finalement son titre
Le pilote qatari Nasser al-Attiyah, vainqueur du Dakar 2011 (Volkswagen), défendra son titre lors de l’édition 2012 du rallye-raid, entre Mar del Plata (Argentine) et Lima (Pérou), a annoncé hier l’organisateur ASO.
Cette annonce « surprise », à 3 semaines du départ de la course le 1er janvier, intervient alors que le champion ne figurait initialement pas sur la liste des engagés de l’édition 2012, l’écurie Volkswagen s’étant retirée de la compétition.
Al-Attiyah, fils du ministre de l’Énergie du Qatar, sera au volant d’un Hummer H3 de l’écurie américaine Robby Gordon, parrainée par l’émirat. Il visera un doublé en deux ans et sur deux véhicules différents que seul le Finlandais Ari Vatanen a réussi, en 1990 et 1991.
Le Hummer de Nasser al-Attiyah portera le numéro de course 300, traditionnellement réservé au tenant du titre.
Le Dakar 2012 reliera les océans Atlantique et Pacifique, avec un départ le 1er janvier de Mar del Plata, ville balnéaire argentine, et une arrivée le 15 à Lima, capitale du Pérou, visité pour la première fois par le rallye-raid.
Il y aura cinq étapes en Argentine, cinq autres au Chili et enfin quatre pour finir au Pérou – le 27e pays visité dans l’histoire de la compétition –, soit 14 jours de course contre 12 l’an passé.

Olympisme
La Grèce met en vente ses anciennes installations olympiques
La Grèce a publié hier un appel à candidatures pour la vente de ses anciennes installations olympiques et d’un ancien aéroport en zone côtière au sud d’Athènes, vaste opération immobilière de prestige entrant dans le plan de privatisations du pays surendetté.
La nouvelle agence d’État chargée de mettre en œuvre le programme de privatisations a publié jeudi un appel à candidatures pour les investisseurs interessés qui devront se déclarer avant le 30 mars 2012.
« Le fonds sollicite les expressions d’intérêt pour l’acquisition d’une majorité du capital de Hellinikon SA », la société qui détient les terrains, indique l’agence sur son site (www.hraf.gr).
Situé à huit kilomètres au sud d’Athènes, le site de Hellinikon fait trois fois la taille de Monaco, deux fois celle de Hyde Park à Londres et équivaut à Central Park à New York, indique l’agence.
Au total, le site s’étend sur 620 hectares et comporte un accès à la mer et une ligne côtière de quelque 3,5 kilomètres.
Athènes y avait basé bon nombre de ses installations olympiques pour les JO de 2004 sur le site de l’ancien aéroport de la ville.
La plupart des constructions, dont les installations olympiques construites à grands frais il y a moins de dix ans et jamais réellement exploitées depuis, pourront être démolies pour être remplacées par des programmes résidentiels ou touristiques, des parcs d’activité tertiaire ou commerciale, indique l’appel à candidatures.
       (Source : agences)