Inauguration de projets d’énergie renouvelable au Liban-Sud

La Fédération des municipalités de Jabal Amel et le projet Cedro-PNUD ont inauguré samedi, à la librairie publique de Taybé, à Marjeyoun, les projets d’éclairage par l’énergie photovoltaïque dans les villages de Taybé, Kantara et Kabrikha.
La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur d’Espagne, Juan Carlos Gafo, des députés Ali Bazzi et Kassem Hachem, des présidents et des membres des conseils municipaux des villages concernés et des notables de la région.
Il convient de préciser que Cedro s’inscrit dans le cadre du Fonds pour la reconstruction du Liban dont l’Espagne est le premier donateur avec une contribution de 35 400 500 dollars. Les activités de ce programme couvrent principalement les domaines de l’environnement, de l’eau, du développement local et des énergies renouvelables, dans le but de soutenir les communautés locales dans les zones les plus défavorisées. Cedro est également destiné à aider le gouvernement libanais dans l’élaboration de modalités de financement et de politiques différentes relatives à l’utilisation des énergies renouvelables, entre autres.
L’objectif de ce genre de projets basés sur l´énergie photovoltaïque est de réduire les coûts énergétiques et les émissions de CO2 par la promotion des énergies renouvelables, en particulier l’éclairage des rues et l’éclairage des espaces publics dans le Sud, la Békaa et le Akkar, précise un communiqué de l’ambassade d’Espagne, en ajoutant que ces activités doivent s’étendre à l’ensemble du pays.
Dans son discours à Taybé, M. Gafo a rappelé que « cette énergie remplace d’autres, plus coûteuses et polluantes », avant d’ajouter : « Compte tenu de la dégradation de l’environnement au Liban, le choix de ce type d’énergies constitue une étape décisive vers la conservation des paysages naturels uniques de ce beau pays et, en particulier, du Sud-Liban. »
Il a souligné que « les municipalités qui bénéficieront de ces installations sont situées dans une zone extrêmement vulnérable et défavorisée ». « C’est la raison pour laquelle l’Espagne est présente dans la région, à travers le financement de nombreux projets menés par des organisations espagnoles et libanaises et des organismes internationaux », a poursuivi le diplomate, en réaffirmant que « l’Espagne compte sur son contingent formé d’un millier de soldats qui interagissent quotidiennement avec les habitants de la région, pour garantir leur sécurité et leur bien-être ».
« J’espère que ce projet aidera la région de Marjeyoun à avoir ses propres ressources et à préserver son environnement, ce qui contribuera, sans aucun doute, à améliorer la qualité de vie des habitants », a conclu l’ambassadeur d’Espagne.