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Culture - Conférence de presse

Lana Nasser, prix Etel Adnan 2011, et une série de bonnes nouvelles pour le TAM

Une flopée de bonnes nouvelles pour le théâtre al-Madina annoncées hier par sa présidente et fondatrice Nidal el-Achkar et son nouveau directeur artistique, Nagi Souraty.

La lauréate entre Nidal el-Achkar et Nagi Souraty.  (Photo Michel Sayegh)

À tout seigneur, tout honneur, c’est par le prix Etel Adnan, récompensant le meilleur texte dramaturgique par une femme, que la présidente de l’Association du théâtre al-Madina pour les arts et la culture Nidal el-Achkar a entamé sa « flopée de bonnes nouvelles ». « Après la Libanaise Valérie Cachard en 2010, c’est la Jordanienne Lana Nasser qui remporte le prix Etel Adnan pour auteure de théâtre, en récompense pour son texte Hakiba hamra’ fi ghorfat al-mafkoudat (une valise rouge dans la salle des bagages perdus), a déclaré el-Achkar en soulignant que ce texte s’est distingué par son écriture soignée et sa thématique innovante.
Ce prix, lancé en 2010 par le théâtre al-Madina en collaboration avec le Sweedish National Touring Theatre-Riksteaten, s’adresse aux femmes dramaturges résidant dans des pays arabophones et a pour mission de diffuser leurs écritures.
Un jury, constitué d’auteurs, de dramaturges et d’artistes de Suède et du monde arabe, sélectionne une pièce par an, entre 2010 et 2012. Les lauréates sont primées de la somme de 5 000 USD chacune. Les trois pièces seront traduites en anglais, et l’une d’elles sera mise en lecture lors de la Women Playwrights International Conference WPI en août 2012 à Stockholm, en Suède. La pièce sélectionnée sera coproduite et présentée au Madina et à Stockholm. « Nous aurons le plaisir, inchallah, de mettre en scène cette pièce au Madina au cours de l’année en cours ou la prochaine », a indiqué el-Achkar qui a lancé à cette occasion un appel à candidature pour l’édition 2012 du prix, en précisant que le dernier délai de la réception des textes est le 10 juillet 2012.
Nidal el-Achkar a ensuite annoncé l’élargissement de la famille du TAM, à savoir la venue de Nagi Souraty à sa direction artistique. « Le théâtre abrite toujours ses membres fidèles depuis 17 ans : Mohammed Farhat, Salah Issa, Louay Ramadan, Hassan Saleh, Ali Farhat, Mona Knio », note-t-elle, en citant nombre de techniciens et d’artistes visiteurs, ainsi que monsieur argent du théâtre, Jamal Toukan. « Le comité de l’association compte toujours May Joumblatt, Souha Boustani, Nagi Souraty, Maria Hibri, Houda Baroudi, Nidal el-Achkar, Rana Bohsali, Omar Fakhoury, Mona Knio (également consultante et directrice administrative), Khaled Naïm, Sara Salem, Oussama el-Aref, Gérard Khatcherian », a encore précisé la comédienne et metteuse en scène qui dirigera bientôt, parmi les nombreux ateliers que propose le théâtre dans sa nouvelle programmation, des « masterclasses » pour acteurs professionnels.
Parmi les nouveautés, signalons la création des Amis du Masrah al-Madina, un comité en charge de promouvoir les activités de cette institution et d’en assurer le soutien à travers des collectes de fonds. Une série d’événements est également prévue à cet effet. Elle a commencé avec les frères Tomb et Triorient, elle se poursuivra par un concert avec Khaled el-Abdallah, Ziad Sahhab, Yasmina Fayed et Nidal el-Achkar. Ce concert sera présenté le 11 mars à l’Université américaine de Dubaï, le 18 mai à New York, puis à Abou Dhabi et à Londres selon un calendrier qui sera annoncé ultérieurement.
Pour assurer un lien avec l’étranger, l’Association du TAM se dote également d’ambassadeurs récemment désignés : May Ghaibeh et Liliane Hanbali à Beyrouth, Randa Mzaoui à Dubaï, Leyla Debs et Noura el-Skaf à Londres, Jessy Koussaifi à Paris et Ricardo Karam à Beyrouth/New York.
« Mais la nouvelle la plus importante est peut-être le renouvellement du loyer du théâtre jusqu’en 2024 », a conclu Nidal el-Achkar en affirmant ainsi la pérennité de « cette tribune de la création, de l’ouverture, de la différence et de la liberté ».
Nagi Souraty a ensuite pris la parole pour présenter les grandes lignes du programme d’une saison qui s’annonce très variée. En annonçant également un appel à participation à tous les jeunes talents universitaires (en théâtre, mime, danse, cinéma, vidéo, poésie, écriture dramaturgique, musique, installations) au Liban ou ailleurs, au Festival de la jeunesse qui se tiendra en août 2012. Au TAM, évidemment. À suivre donc.
Pour plus d’informations, tél. : 01/753010 - 11 ou
info@almadinatheatre.org
À tout seigneur, tout honneur, c’est par le prix Etel Adnan, récompensant le meilleur texte dramaturgique par une femme, que la présidente de l’Association du théâtre al-Madina pour les arts et la culture Nidal el-Achkar a entamé sa « flopée de bonnes nouvelles ». « Après la Libanaise Valérie Cachard en 2010, c’est la Jordanienne Lana Nasser qui remporte le prix Etel Adnan...
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