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Moyen Orient et Monde - Développement

Obama boucle sa tournée africaine avec un appel à l’électrification

Le président américain Barack Obama a jonglé de la tête et du pied avec un ballon de football appelé « socketball », qui permet de recharger une lampe ou un téléphone portable grâce à l’énergie cinétique accumulée pendant ses mouvements.Saul Loeb/AFP

Le président américain Barack Obama a achevé hier en Tanzanie sa première grande tournée africaine en lançant un appel à la mobilisation pour développer l’accès à l’électricité sur ce continent et favoriser son essor économique.
M. Obama s’était auparavant rendu à Dakar, où il a salué la démocratie sénégalaise qui fait figure d’exception en Afrique de l’Ouest, puis en Afrique du Sud, où sa visite a été dominée par l’état de santé de l’ancien président Nelson Mandela, héros de la lutte antiapartheid, hospitalisé depuis le 8 juin et toujours dans un état critique.
À l’aéroport de la capitale économique tanzanienne, Dar es-Salaam, une garde d’honneur et une fanfare militaire ont salué le départ du dirigeant américain, de son épouse et de ses deux filles pour les États-Unis.
Barack Obama s’était auparavant rendu à la centrale électrique tanzanienne de Ubungo, rénovée grâce à un financement américain, pour promouvoir son plan d’aide à l’électrification de l’Afrique, baptisé « Power Africa » et doté de 7 milliards de dollars, qu’il avait lancé dimanche en Afrique du Sud.
« Nous devons tous avoir un sentiment d’urgence. Si nous voulons électrifier l’Afrique, il faut le faire plus rapidement », a déclaré le président américain, rappelant que plus des deux tiers de la population africaine – forte de plus d’un milliard d’habitants – restait aujourd’hui privée d’électricité.
« Power Africa » vise à mobiliser des garanties de prêt et à aider le secteur privé pour doubler le réseau électrique en Afrique subsaharienne, en particulier en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Liberia, au Nigeria et en Tanzanie.
M. Obama a également jonglé de la tête et du pied avec un ballon de football appelé « socketball », qui permet de recharger une lampe ou un téléphone portable grâce à l’énergie cinétique accumulée pendant ses mouvements. « J’ai trouvé ca assez “cool” (...) on peut imaginer cela (se développer) dans les villages à travers le continent », s’est-il réjoui.
Sur une note nettement plus sombre, M. Obama, démocrate, et son prédécesseur républicain George W. Bush avaient auparavant rendu hommage ensemble aux 11 morts de l’attentat de 1998 contre l’ambassade des États-Unis en Tanzanie. Ils se sont recueillis devant un mémorial érigé dans l’enceinte de l’actuelle représentation diplomatique américaine, lors d’une rare apparition publique commune d’un président américain et de son prédécesseur à l’étranger.
La visite de M. Obama, sa seconde seulement en Afrique subsaharienne depuis son élection en 2008 et sa première vraie tournée sur le continent, visait à promouvoir un nouveau type de relations entre les États-Unis et l’Afrique. Le continent, courtisé depuis longtemps déjà par la Chine, est vu de plus en plus comme une région aux « énormes » opportunités économiques, selon le mot de Barack Obama, dont l’élection à la présidence, la première d’un Afro-Américain, avait suscité un immense espoir en Afrique.
« Je vois l’Afrique comme la prochaine grande “success story” mondiale, et les États-Unis veulent être un partenaire de ce succès, a expliqué le président américain dans un discours à Dar es-Salaam, ce continent fait face à de grandes difficultés, mais c’est également une période de grandes promesses pour l’Afrique. »
(Source : AFP)
Le président américain Barack Obama a achevé hier en Tanzanie sa première grande tournée africaine en lançant un appel à la mobilisation pour développer l’accès à l’électricité sur ce continent et favoriser son essor économique.M. Obama s’était auparavant rendu à Dakar, où il a salué la démocratie sénégalaise qui fait figure d’exception en Afrique de l’Ouest, puis en...

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