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Culture - Cimaises

Nevine Mattar tisse des histoires au 392 Rmeil 393

L’espace est clair et lumineux. Dans ses alcôves se nichent les travaux hauts en couleur de Nevine Mattar. L’exposition « Textiles » se déroule jusqu’au 26 juin au 392 Rmeil 393.

Plus de quatre-vingts ouvrages patchwork, tendus comme des toiles, se côtoient dans cet espace aménagé récemment pour accueillir des artistes issus de différents milieux. 392 Rmeil, organisation à but non lucratif, est née des efforts conjugués de l’architecte Alfred Sursock Cochrane, de Nayla Bassili et du curateur et directeur G.H. Rabbath. Destiné à être une plateforme pour les artistes émergents mais aussi pour ceux qui veulent présenter et faire connaître leurs œuvres hors des circuits habituels des galeries, l’espace est une vitrine nouvelle qui donnerait la chance à l’art d’être accessible à tous.
Pour cette exposition donc, c’est Nevine Mattar qui présente ses dernières œuvres. Après des études d’enseignement, de psychologie et d’histoire, l’artiste qui parachèvera son cursus par un diplôme de beaux-arts à l’Université de Fairfield dans le Connecticut va multiplier les expositions collectives à Beyrouth, Amman, Dubaï et Doha, ou Londres et Paris. Mattar, qui s’est fait connaître par ses peintures murales ou ses personnages en papier mâché, revisite sans cesse des techniques novatrices et des médiums divers.
Assemblage de morceaux de tissus en patchwork, composition originale remaniée avec de la peinture ou simples acryliques, le travail se déploie en multiples couleurs chatoyantes. L’art pour Nevine Mattar est une recherche continue à la découverte de nouveaux moyens d’expression. Cette fois-ci, c’est le tissu qui est mis à l’honneur. Des personnages issus de l’imaginaire collectif, comme les Beatles, Marilyn Monroe ou encore Frida Kahlo, épousent sans dissonance des sujets plus personnels, formant ainsi une sorte de canevas tissé de fils enchevêtrés, mais aussi de petites histoires qui s’imbriquent l’une dans l’autre car, comme dit l’artiste, si l’exposition porte à juste titre le nom de textiles c’est bien parce que cela provient du latin «textilis», qui signifie «tissé», «tressé», «entrelacé», mais également parce que le dérivé est «texere» ou «tisser», ce qui évoquerait ainsi le mot «texte» et, par conséquent, les histoires qui se tissent au fil des œuvres. «J’aimerais donc que poésie et peinture se mélangent et se confondent dans un même tissage», dira-t-elle.
Plus de quatre-vingts ouvrages patchwork, tendus comme des toiles, se côtoient dans cet espace aménagé récemment pour accueillir des artistes issus de différents milieux. 392 Rmeil, organisation à but non lucratif, est née des efforts conjugués de l’architecte Alfred Sursock Cochrane, de Nayla Bassili et du curateur et directeur G.H. Rabbath. Destiné à être une plateforme pour les...
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