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Sport - Football - Coupe des confédérations

Le Brésil rassuré, l’Espagne et l’Italie s’interrogent

Le Brésil s’est rassuré avant la Coupe des confédérations organisée sur son sol du 15 au 30 juin, alors que l’Espagne s’interroge sur deux  postes-clés, et l’Italie sur sa dynamique.

Buteur à New York lors du dernier match amical face aux États-Unis, Soldado pourrait bien être le canonnier de Del Bosque, à moins que le technicien ibérique préfère s’appuyer sur un faux n° 9 en évoluant avec trois joueurs offensifs.  Don Emmert/AFP

Alors que l’ensemble de la presse et des consultants s’interrogeaient sur le véritable potentiel du Brésil estimant que le Brésil n’avait toujours pas trouvé une cadence de champion, la série de matches amicaux et en particulier la dernière rencontre face à la « bête noire » française ont vite dissipé les inquiètudes pour laisser place à l’euphorie de tout un peuple qui commençait serieusement à douter de sa Seleçao !
En effet, l’arrivée de Scolari à la tête de l’équipe n’a pas eu l’effet esperé, traînant encore beaucoup trop de lacunes dans le secteur défensif, et au niveau de la relance et de la construction. À l’opposé d’un milieu offensif explosif, le milieu défensif et récupérateur manque de maturité et d’automatisme. Malgré la multitude de matches préparatoires, le Brésil manque de régularité. La richesse de l’effectif a péché par un excès de choix. En effet, à force de vouloir essayer tout le monde, la sélection nationale se retrouve à un an de la Coupe du monde sans une véritable équipe type due à l’incessant bal des remplaçants. Mais ça, s’était avant la dernière série de matches amicaux qui, sous la houlette de l’experimenté Scolari, a montré un tout autre visage.

Brésil
Le Brésil était soulagé à la suite du 3-0 infligé aux Bleus. Enfin une victoire, après tant de balbutiements (1 succès, 4 nuls et 1 défaite en 2013 avant dimanche).
Luiz Felipe Scolari, nommé fin novembre, semble avoir enfin trouvé son équipe type, avec, sur le plan offensif, Oscar en meneur, Hulk et Neymar en détonateurs et Fred en pointe, sans oublier Lucas, le « supersub ».
Un joueur sera particulièrement scruté : Neymar. L’attaquant de 21 ans, suivi par ses groupies hystériques (les « neymarzetes »), auréolé de son statut de vedette recrutée par le Barça, fera-t-il plus d’étincelles que lors de sa pâle Copa America 2011 ?
Il s’agit surtout de préparer le Mondial 2014. Avec la manière. « Le Brésil a toujours eu l’obligation de gagner hors du pays, imaginez quand il joue chez lui ! » a résumé à l’AFP Cafu, capitaine des champions du monde 2002.

Espagne
L’Espagne, championne du monde et double championne d’Europe en titre, convoite l’unique titre qui lui manque. Elle n’a pas donné sa pleine mesure ces derniers temps, comme l’ont montré ses dernières victoires laborieuses sur Haïti (2-1) et l’Éire (2-0), mais elle reste invaincue depuis novembre 2011 et a pris le dessus sur la France en qualifications pour le Mondial 2014.
Vicente del Bosque s’appuie sur un groupe très stable, où figurent toujours les références Xavi et Iniesta, ou la paire Sergio Ramos-Piqué, mais plus Xabi Alonso (pubalgie).
Qui sera le gardien et l’avant-centre ? Pour les cages, del Bosque maintient le suspense entre Valdés, qui s’est installé en sélection et y a brillé, et l’emblématique Casillas, « puni » sur le banc du Real par José Mourinho ces derniers mois. En pointe, Soldado (30 buts toutes compétitions confondues cette saison pour Valence) pourrait être préféré à Villa, Torres ou Fabregas le « faux 9 ».

Italie
Arrivés lundi matin à Rio de Janeiro, les Azzurri ont eu le temps de faire un tour à la plage, notamment Balotelli et el-Shaarawy. Ils incarnent la relève sous la houlette de Cesare Prandelli, qui a rompu avec le traditionnel « catenaccio ».
Mais depuis son bel Euro (finaliste), la Nazionale ne concrétise pas forcément ses promesses. En 2013, elle n’a battu que... Malte et Saint-Marin. Elle vient aussi de concéder le nul face au modeste Haïti (2-2), certes avec ses remplaçants.
L’Italie voudra faire mieux que lors de son unique participation à la Coupe des confédérations (2009), alors championne du monde et éliminée au premier tour.

Uruguay
Depuis sa Copa America 2011, la Celeste a plongé. Elle vient de réagir contre la France en amical (1-0) et surtout en qualifications au Mondial 2014, avec une victoire capitale au Venezuela (1-0). De quoi entrevoir la sortie du marasme ? Oscar Tabarez, qui a conservé quasi intact son groupe demi-finaliste du Mondial 2010, possède en Suarez et Cavani des buteurs de classe, outre Forlan, en retrait. Mais ce groupe est vieillissant, à l’image du capitaine Lugano.

Mexique
Le « Tri » doit soigner son efficacité : il a signé cinq 0-0 en 9 matches cette année... Le sélectionneur José Manuel de la Torre compte sur ses « Chicharito » Hernandez et Giovani dos Santos, auteurs d’une saison en demi-teinte à Manchester United et Majorque, pour sortir les « Aztèques » de leur apathie.

Nigeria
Les SuperEagles, derniers qualifiés (CAN 2013), veulent prolonger leur statut d’équipe surprise. Stephen Keshi a emmené ses cadres (Enyeama, Obi Mikel, Ideye Brown), ses nouvelles pépites (Onazi, Mba, Musa) et des promesses (Ogu, Oudamadi), mais sera privé des atouts offensifs, Moses et Emenike, blessés.

Japon
En signant un nul contre l’Australie le 4 juin (1-1), le Japon est devenu la première équipe qualifiée sur le terrain pour le Mondial 2014. De quoi donner de l’élan aux « Samouraïs bleus » d’Alberto Zaccheroni ? L’Italien, qui insiste sur l’agressivité, s’appuie sur ses deux stars « européennes », Kagawa (Manchester United) et Honda (CSKA Moscou).

Tahiti
Les Toa Aito (guerriers de fer, en tahitien) ne comptent qu’un joueur professionnel (Vahirua, 33 ans) et ne se font pas d’illusions. Affronter l’Espagne au Maracana est déjà une victoire en soi.
Alors que l’ensemble de la presse et des consultants s’interrogeaient sur le véritable potentiel du Brésil estimant que le Brésil n’avait toujours pas trouvé une cadence de champion, la série de matches amicaux et en particulier la dernière rencontre face à la « bête noire » française ont vite dissipé les inquiètudes pour laisser place à l’euphorie de tout un...

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