« Nous reconnaissons la légitimité des Hachémites », la famille royale régnante, a indiqué à l'AFP le secrétaire général du FAI, Hamzeh Mansour. « Il n'y a pas de parallèle entre la Jordanie et l'Égypte », a-t-il ajouté, soulignant « qu'en Égypte le peuple demande un changement de régime, or en Jordanie nous demandons des réformes politiques et des gouvernements élus ». Zaki Bani Rsheid, membre du conseil exécutif du FAI, a pour sa part précisé que les demandes pourraient changer « si les autorités n'agissent pas rapidement ». Selon M. Rsheid, une délégation du FAI a rencontré dimanche le Premier ministre Samir Rifaï. « Une pétition réclamant notamment la démission du gouvernement, l'amendement de la loi électorale, la formation d'un gouvernement de salut national et l'élection du Premier ministre » lui a été remise, selon le responsable. M. Mansour a affirmé qu'il s'agit « d'un début de dialogue ». « Le roi a reçu le message du peuple, il l'a bien assimilé et nous espérons qu'il agira rapidement », a-t-il ajouté.
Le roi Abdallah II recevra bientôt en privé une délégation du FAI pour écouter leurs doléances, a indiqué à l'AFP un responsable jordanien. Abdallah II s'était entretenu mercredi avec le président du Sénat Taher Masri et des responsables de la Chambre haute, et avait promis « d'aller de l'avant » dans les réformes politiques et économiques dans le royaume en proie à un mouvement de grogne contre l'inflation et le chômage.
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