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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

La Turquie ne se détourne pas de l’Occident, assure Gül

 « Ankara fait partie de l'Europe », soutient le président turc.
Le président turc Abdullah Gül a rejeté hier les accusations selon lesquelles la Turquie se détourne des puissances occidentales pour se rapprocher du monde islamique, qualifiant ces affirmations d'« inacceptables ». « Il n'y a aucune raison d'avoir de doutes en ce qui concerne la Turquie », a déclaré M. Gül au quotidien britannique The Times.
« Je considère très erroné d'interpréter les intérêts de la Turquie avec d'autres régions géographiques comme une rupture avec l'Occident, un détournement de l'Occident ou une recherche d'alternative à l'Occident. La Turquie fait partie de l'Europe », a-t-il affirmé.
La Turquie, membre de l'OTAN et aspirant à intégrer l'Union européenne, a contrarié ses partenaires en saluant la réélection controversée du président iranien Mahmoud Ahmadinejad l'an dernier, puis en refusant mi-juin de s'associer au vote de nouvelles sanctions à l'ONU contre l'Iran au sujet de son programme nucléaire controversé.
Et ses relations avec Israël, dont Ankara a longtemps été un allié de poids dans la région, se sont nettement dégradées, atteignant un plus bas après l'assaut israélien le 31 mai contre une flottille humanitaire propalestinienne qui cherchait à forcer le blocus de Gaza, au cours duquel neuf Turcs ont été tués. « Si l'armée d'un État tuait vos citoyens dans des eaux internationales, comment réagiriez-vous ? » a demandé M. Gül.
Une première tentative de réconciliation a été menée entre la Turquie et Israël à l'occasion d'une rencontre secrète mercredi à Bruxelles entre le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu et le ministre israélien du Commerce Benjamin Ben Eliezer.
S'agissant du soutien de la Turquie au Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007, le président turc a simplement répondu : « Nous respectons le choix de la population palestinienne à Gaza. »
Le Hamas figure sur la liste des organisations terroristes recensées par les États-Unis, l'Union européenne et Israël.

Le président turc Abdullah Gül a rejeté hier les accusations selon lesquelles la Turquie se détourne des puissances occidentales pour se rapprocher du monde islamique, qualifiant ces affirmations d'« inacceptables ». « Il n'y a aucune raison d'avoir de doutes en ce qui concerne la Turquie », a déclaré M. Gül...

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