« Nous sommes calmes et notre esprit est clair, malgré certains incidents qui nous inquiètent, en l'occurrence ce qui s'est produit avec le général Fayez Karam. (...) Ce n'est pas tant l'événement en lui-même qui nous choque, mais la personne, au cas où elle viendrait à être incriminée », a indiqué Michel Aoun dans le cadre d'une allocution prononcée au cours d'un congrès du CPL sur l'émigration.
« Dans toutes les armées du monde, lorsqu'il y a un ordre du jour secret, l'on prend toutes les précautions, et, avec cela, la garantie que ce secret soit respecté est de 75 %. Il y a toujours 25 % de chance que ce secret soit transmis à l'ennemi. C'est pourquoi l'événement n'est guère surprenant. Celui qui ne s'attend pas à ce que des gens chutent en chemin serait naïf et stupide. Parallèlement, celui qui vit dans la spirale de l'angoisse et du doute vis-à-vis de chaque personne est encore plus naïf et stupide. Nous avons toujours confiance en nous-mêmes et dans les mêmes positions, plus qu'auparavant même, et nous poursuivrons notre chemin pour atteindre nos objectifs. Rien ne nous arrêtera, et nous ne permettrons à personne de nous faire douter de nous-mêmes. Nous pouvons tous risquer de perdre une partie de la bataille. (...) Surtout, ne doutez pas les uns des autres », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le général Aoun a mis l'accent sur le fait que « nul ne peut accuser le Hezbollah d'avoir assassiné Rafic Hariri, parce qu'il n'y a aucune preuve de cela ». « La sécurité de quatre millions de Libanais est plus importante, pour nous, que la justice, si jamais il y en a une », a-t-il ajouté, estimant que « l'objectif d'Israël et de ses alliés est d'implanter les Palestiniens ». « La stratégie de défense n'est pas la décision de la guerre et de la paix, laquelle est entre les mains d'Israël. Il n'y aura ni guerre israélienne ni discorde interne, parce que tout cela a été avorté par le dévoilement du complot », a-t-il conclu.
commentaires (0)
Commenter