Rechercher
Rechercher

Liban

Le rôle de Téhéran, de Damas et du Hezbollah au Liban pointé du doigt par le département d’État

Dans son rapport annuel 2009 sur le terrorisme, le département d'État a rendu hier hommage aux efforts du gouvernement libanais, qui a « débusqué plusieurs cellules terroristes avant qu'elles ne puissent agir ». Le département a salué l'armée, qui a réussi à « capturer des terroristes recherchés et à contenir les violences communautaires ».
Le rapport américain a par ailleurs estimé que le Liban demeure le havre de nombre « d'organisations terroristes », telles que le Hamas, le FPLP, le FPLP-CG, le Fateh el-Islam, Jund ech-Cham, les Bataillons de Ziad Jarrah et plusieurs autres groupes qui opèrent à l'intérieur des frontières libanaises.
Le rapport évoque notamment le cas de certains camps palestiniens classés comme dangereux, comme celui de Aïn el-Heloué, par exemple, ainsi que celui des bases militaires palestiniennes soutenues par la Syrie, comme celle de Koussaya.
Il note par ailleurs que la sécurité reste précaire au niveau de la frontière libano-syrienne, qui n'est toujours pas sous le contrôle du gouvernement libanais. Le rapport évoque « des informations contradictoires » concernant des transferts d'armes au Hezbollah venues d'Iran et de Syrie à travers cette frontière, non vérifiées par la Finul et l'armée libanaise.
Le rapport aborde par ailleurs longuement le cas du Hezbollah, qui « continue d'inquiéter le gouvernement américain », notamment par sa volonté de « venger l'assassinat en 2008 » de Imad Moghniyé et par son « acquisition d'armes transférées via l'Iran et la Syrie, en violation de la 1701 ». Le département d'État évoque ainsi le soutien syro-iranien au Hezbollah, citant les déclarations de responsables sécuritaires israéliens selon lesquels le Hezbollah continue d'offrir un soutien à certains groupes palestiniens et a reconstitué son arsenal depuis 2006, formé de plus de 40 000 missiles de courte et moyenne portée.
Selon le rapport, c'est Damas et Téhéran qui « continuent de financer les activités terroristes du Hamas et du Hezbollah contre Israël », aidés par « des réseaux de collecte de fonds dans la péninsule Arabique, en Europe, au Moyen-Orient, aux États-Unis et aussi ailleurs ». Selon le département d'État, le gouvernement syrien assure un soutien diplomatique, politique et matériel au Hezb, et permet à l'Iran d'assurer des armes à ce dernier, en violation de la 1701.
Le Hezbollah est également évoqué dans le paragraphe du rapport sur l'Égypte dans l'affaire du réseau du parti chiite démantelé au Caire.
Dans son rapport annuel 2009 sur le terrorisme, le département d'État a rendu hier hommage aux efforts du gouvernement libanais, qui a « débusqué plusieurs cellules terroristes avant qu'elles ne puissent agir ». Le département a salué l'armée, qui a réussi à « capturer des terroristes recherchés...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut