Interpol avait diffusé le 2 août sur son site l'image reconstituée de l'homme qui s'était fait exploser devant un autobus transportant des touristes israéliens, faisant six morts - cinq touristes israéliens et un chauffeur bulgare - et une trentaine de blessés.
L'image était accompagnée de plusieurs clichés du kamikaze portant des lunettes de soleil et une casquette, habillé comme un touriste, pris à l'intérieur de l'aéroport de Bourgas.
"Quand vous avez l'image du terroriste que vous montrez au monde et que personne ne vient vous aider à l'identifier, cela devient difficile", a déclaré M. Noble au cours d'une conférence de presse.
Interpol envisage de diffuser de nouveau l'image, de façon plus large, dans l'espoir que quelqu'un qui la verra, à la télévision ou sur internet, reconnaîtra la personne en question, a-t-il ajouté.
Israël accuse l'Iran d'être le commanditaire de cet attentat et le mouvement chiite libanais Hezbollah d'en avoir été l'exécutant, ce que tous deux nient.
Les autorités bulgares se sont quant à elles montrées très prudentes, refusant de montrer du doigt l'Iran ou le Hezbollah.
Les empreintes digitales et ADN disponibles de l'auteur de l'attentat n'ont pas permis d'établir une correspondance dans les archives d'Interpol, a rappelé M. Noble. Cependant la recherche sera relancée.
"Interpol a beaucoup d'exemples où des empreintes ADN et digitales lui ont été envoyées et où la première réponse était négative. Une semaine après, un mois après, une année après, elles nous sont renvoyées et il y a une correspondance", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le portrait robot d'un complice présumé a été publié sur le site d'Interpol le 30 août. Le ministre bulgare de l'Intérieur Tsvetan Tsvetanov a déclaré fin octobre que le nombre des complices, tous étrangers, était de trois à cinq. M. Noble n'a fait vendredi aucun commentaire sur les complices.
Rappelant que des papiers d'identité faux ou volés sont utilisés par des terroristes, M. Noble a annoncé qu'un nouveau système informatique serait mis en place en Bulgarie pour permettre aux hôtels et aux agences de tourisme de comparer en temps réel les passeports à la base de données d'Interpol.
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