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Économie - Croissance

Liban : Le FMI prévoit un PIB à 41,8 milliards de dollars pour 2012

Le FMI a estimé que la croissance annuelle du Liban serait de 2 % fin 2012 ; un taux bien en dessous de celui de la région : 5,3 %. Soulignant que les moteurs de la croissance économique sont les secteurs immobilier et financier, le FMI met pourtant l’accent sur le frein du dynamisme enregistré par rapport à l’année 2010.

Dans son étude semi-annuelle sur les perspectives économiques pour la région, le Fonds monétaire international a prévu une croissance à 2 % pour le Liban en 2012 contre un taux de 5,3 % pour la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA), 1,2 % pour les pays importateurs de pétrole et de 2 % pour les économies arabes en transition excluant la Libye. Par ailleurs, le FMI a prévu un PIB réel à hauteur de 2,5 % en 2013 contre un taux de 3,6 % pour les pays de la région MENA, 3,3 % pour les importateurs de pétrole et 3,6 % pour les économies arabes en transition à l’exclusion de la Libye. Il est important de souligner que de telles prévisions de croissance pour le Liban ferait du pays la quatrième économie la plus lente dans le monde arabe et la région MENA. Le FMI a estimé le PIB nominal du pays à 41,8 milliards de dollars pour 2012 contre 39 milliards de dollars en 2011, représentant 7,9 % du PIB total des importateurs de pétrole. L’institution internationale a en outre prévu un taux d’inflation moyen à 6,5 % pour 2012 contre 10,9 % pour les pays de la région MENA, 9 % pour les importateurs de pétrole et 7,8 % pour les économies arabes en transition à l’exclusion de la Libye.


En parallèle, le FMI s’attend à un déficit budgétaire à hauteur de 7,9 % du PIB en 2012 et 8,3 % du PIB en 2013, contre un taux de 6,1 % du PIB en 2011. Le FMI a en outre prévu des recettes publiques à 23,8 % du PIB pour 2012 contre un chiffre de 35,5 % du PIB pour les pays de la région MENA, 23,1 % du PIB pour les importateurs de pétrole et 24 % du PIB pour les économies arabes en transition à l’exclusion de la Lybie. Concernant les dépenses publiques, le FMI a considéré un taux à 31,8 % du PIB contre 33,3 % pour les pays de la région MENA, 32,6 % du PIB pour les importateurs de pétrole et 34,2 % du PIB pour les économies arabes en transition excluant la Libye. Par ailleurs, l’institution a estimé que la dette publique libanaise allait diminuer à 135,2 % du PIB fin 2012 en comparaison avec un taux égal à 137,4 % du PIB fin 2011. Elle a en outre prévu le total de la dette externe brute à 172,3 % du PIB fin 2012 et un chiffre à hauteur de 170,9 % du PIB pour la fin 2013, contre 173,8 % du PIB fin 2011 et contre un taux de 27 % du PIB pour les pays de la région MENA fin 2012 et 24,6 % du PIB pour la fin 2013.


Au niveau externe, le Fonds a estimé que les exportations de biens et de services libanais atteindraient les 26,3 milliards de dollars en 2012 et 27,7 milliards de dollars en 2013 contre 26,2 milliards de dollars en 2011, tandis que les importations de biens et de services augmenteraient à 35,3 milliards de dollars en 2012 et 36,9 milliards de dollars en 2013 contre 33,9 milliards de dollars en 2011. Le FMI a en outre prévu le déficit des comptes courants à 6,7 milliards de dollars, soit 16,2 % du PIB en 2012, en hausse par rapport aux 5,5 milliards de dollars (14 % du PIB) en 2011. Pour 2013, le Fonds a estimé le déficit des comptes courants à 6,9 milliards de dollars, soit 15,6 % du PIB.

La construction et les services financiers comme moteurs de croissance
Par ailleurs, le FMI a indiqué que la croissance économique libanaise avait été concentrée sur la construction et les services financiers en 2010, révélant un véritable boom de l’immobilier cette année-là et une croissance record du secteur bancaire. Le FMI a ajouté que ces deux secteurs représentaient 3,7 points du PIB réel de 2010, soit l’équivalent de plus de la moitié des 7 % de croissance économique enregistrée durant cette année. Selon l’institution, la part restante provenait de secteurs de moindre taille mais dynamique comme la santé (1 point de croissance), l’industrie (0,7 point), les dépenses gouvernementales (0,6 point), le transport et les communications (0,4 point) et les hôtels et restaurants (0,3 point). Le FMI a en outre précisé que le commerce de détail avait contribué de manière « négative » à la croissance du PIB pour la première fois depuis 2006, en raison notamment d’une diminution des droits d’importations. Le FMI a enfin rappelé que l’économie libanaise était essentiellement tournée vers les services et très diversifiée en dépit de la concentration de la croissance sur ces deux secteurs-clefs que sont la construction et les services financiers.

Dans son étude semi-annuelle sur les perspectives économiques pour la région, le Fonds monétaire international a prévu une croissance à 2 % pour le Liban en 2012 contre un taux de 5,3 % pour la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA), 1,2 % pour les pays importateurs de pétrole et de 2 % pour les économies arabes en transition excluant la Libye. Par ailleurs, le FMI a prévu un...

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