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VIENT DE PARAÎTRE - Coédition FMA/ L’Harmattan « La caste supérieure » de Ramzi T. Salamé, un roman d’esprit critique

C’est un récit à l’ancienne. Tant par le style de l’auteur que par les valeurs qu’il défend… A contrario. Car à travers la description des vicissitudes de César, le héros de « La caste supérieure », Ramzi Salamé dénonce, dans ce nouveau roman qui vient de paraître en coédition FMA/L’Harmattan, une société futile, décadente, prête à toutes les bassesses pour l’argent et le pouvoir. César, fils de parents modestes, a la beauté du diable. De celle qui fait succomber les femmes de tous âges. L’une d’entre elles, par ses avances lubriques, va le détourner de sa voie sagement tracée de futur médecin. D’honnête jeune homme, César va se métamorphoser, à la suite d’un incident malheureux, en arriviste sans foi ni loi, qui ne pense qu’à s’enrichir pour satisfaire son désir de vengeance. Après quelques années passées au Koweït, il retourne au Liban mettre ses plans à exécution, en espérant se faire une place au sein de cette société d’apparat, cette caste supérieure, qui l’a jadis humilié… Arrivisme effréné L’auteur, qui a à son actif trois ouvrages antérieurs, Le Prince des cyniques (Buchet-Chastel/FMA, 1999), Trésors (FMA, 2003) et La pierre m’a parlé (L’Harmattan/FMA, 2005), est un homme d’affaires cinquantenaire, passionné de livres et de peinture, comme l’indique la quatrième de couverture. Fils de Libanais d’Afrique, Ramzi Salamé a fait toute sa scolarité chez les pères jésuites au Liban, puis a poursuivi des études de droit à l’Université libanaise et de gestion à l’Université américaine de Beyrouth. C’est donc en connaissance de cause – mais avec un regard distancié – qu’il dépeint les turpitudes viscérales de ses compatriotes, notamment cet arrivisme effréné qui, dans une société « où seule la fortune palpable compte » (…), fait l’élite, le député et achète le respect. Un roman d’esprit critique donc, où la narration des événements est toujours entremêlée de questions existentielles et, par conséquent, de longues réflexions philosophiques, voire moralisantes. Un livre qui, malgré certaines longueurs et un style littéraire un peu désuet, présente des aspects intéressants. Notamment par ses descriptions sociologico-historiques de situations et mentalités toujours d’actualité au pays du Cèdre (379 pages). Z.Z.
C’est un récit à l’ancienne. Tant par le style de l’auteur que par les valeurs qu’il défend… A contrario. Car à travers la description des vicissitudes de César, le héros de « La caste supérieure », Ramzi Salamé dénonce, dans ce nouveau roman qui vient de paraître en coédition FMA/L’Harmattan, une société futile, décadente, prête à toutes les bassesses pour...