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Ali Chahrour

Ce qu’en dit le maître - Fatmeh Badran

Quand j'ai vu le spectacle Fatmé de Ali, je suis entrée dans un monde que j'ignorais et que je traitais un peu par-dessus la jambe... J'ai été captivée par les mouvements et leur correspondance avec un quotidien multiple qui fouille dans nos souvenirs et notre histoire. Ali met son doigt sur une blessure et il ne craint pas la douleur, la souffrance, la dureté qui en découlent. C'est comme si mon plus jeune fils avait emmagasiné en son for intérieur les tristesses de toute une société, et qu'il avait décidé que le théâtre et la danse étaient les meilleurs moyens de les exprimer.

Dans notre maison, il n'y a pas de tradition de danse. Et personne, dans notre environnement modeste, n'aurait pu penser que ce métier pouvait nourrir son homme, surtout dans un pays où rien n'est assuré au citoyen.

Ali l'austère a pu nous convaincre, nous affronter et s'affronter lui-même. Il nous a laissés pantois par son affection débordante et la beauté qu'il nous montre. Ali a lié ce qui est sacré et profane, populaire et vedette, spontané et académique. Il a inventé une technique qui nous ressemble. Ses thèmes et l'esthétique de ses spectacles relèvent de l'intimité, d'une manière extrême, à la fois douce et tranchante.
Fatmeh Badran est la maman, le maître et la muse de Ali Chahrour.

Quand j'ai vu le spectacle Fatmé de Ali, je suis entrée dans un monde que j'ignorais et que je traitais un peu par-dessus la jambe... J'ai été captivée par les mouvements et leur correspondance avec un quotidien multiple qui fouille dans nos souvenirs et notre histoire. Ali met son doigt sur une blessure et il ne craint pas la douleur, la souffrance, la dureté qui en découlent. C'est comme...

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