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Liban

Le chef du Quai d’Orsay s’entretient avec des représentants du Hezbollah

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a clôturé hier soir sa visite de deux jours au Liban au cours de laquelle il a rencontré plusieurs responsables libanais, dont des représentants du Hezbollah.
Au deuxième jour de sa visite à Beyrouth, M. Ayrault s'est rendu à Aïn-el Tiné et au Grand Sérail, pour des entretiens avec le président de la Chambre, Nabih Berry, et le chef du gouvernement, Tammam Salam. De sources bien informées, on apprenait en soirée que le chef de la diplomatie française a eu l'occasion de rencontrer également des représentants du Hezbollah pour des échanges qui ont de toute évidence porté sur la présidentielle, mais sans qu'on ne sache l'identité de ses interlocuteurs ou le lieu de la réunion.
À Aïn el-Tiné, M. Ayrault a insisté sur l'importance du dialogue politique qui se poursuit sous la houlette de Nabih Berry. « La voie du dialogue politique est le bon chemin. Je retiens de cette rencontre cet engagement », a-t-il déclaré à la presse au terme de l'entretien.
Du Sérail, il a appelé à nouveau les parties libanaises à « œuvrer pour élaborer une solution politique ». « Le Liban est et restera une priorité pour la France », a-t-il affirmé à l'issue de son entrevue avec M. Salam. « Nous appelons l'ensemble des parties à assumer leurs responsabilités et à œuvrer pour une solution politique qui ne peut être élaborée que par le dialogue entre les Libanais », a-t-il ajouté avant de rendre hommage à Tammam Salam en soulignant « toute l'estime que lui porte la France ». « La France salue son courage et son engagement désintéressé au service de son pays. Cet engagement et ce courage forcent notre respect, pas seulement celui de la France, mais aussi celui des Libanais et de beaucoup d'autres qui veulent que le Liban continue avec son modèle original, le respect de son intégrité territoriale et de son indépendance », a affirmé le ministre.
« Force est de constater que la crise politique complique cependant son action. Dans l'intérêt du peuple libanais, il est évident que sortir de la crise politique serait un plus considérable pour faire face à toutes les difficultés (...) économiques, sociales et de sécurité et aussi pour traiter cette difficile question des réfugiés en raison de la guerre en Syrie qui persiste », a poursuivi M. Ayrault, en rappelant qu'il avait lancé le même message la veille, devant les représentants des forces politiques libanaises, réunis à la Résidence des Pins et qu'il les avait pressés « pour que chacun prenne ses responsabilités afin de trouver la solution politique qui ne peut venir que d'un dialogue intérieur et que des Libanais eux-mêmes ».
Il a insisté sur le fait que la France « n'épargnera aucun effort pour aider à une solution juste » et qu'elle poursuivra à cette fin son dialogue avec toutes les parties libanaises. « Au retour de cette visite au Liban, je reprendrai contact avec de nombreux partenaires pour que chacun aussi contribue à trouver une bonne solution pour le Liban », a conclu Jean-Marc Ayrault.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a clôturé hier soir sa visite de deux jours au Liban au cours de laquelle il a rencontré plusieurs responsables libanais, dont des représentants du Hezbollah.Au deuxième jour de sa visite à Beyrouth, M. Ayrault s'est rendu à Aïn-el Tiné et au Grand Sérail, pour des entretiens avec le président de la Chambre, Nabih...

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